Féminisme·Société

8 mars : Journée internationale des droits des femmes

8 mars 2017

Bonne fête quand même… !
Que pouvons-nous nous souhaiter ? Tellement de choses…
Pour ma part, je me contenterai de quelques petites choses en vrac, qui ME feraient plaisir (oui c’est très égoïste, mais c’est aussi MA journée ! )

  • Pouvoir choisir ma tenue en fonction de mes envies, pas en fonction du fait que je prenne les transports en commun ou non.
     
  • Pouvoir me sentir en sécurité dans la rue, dans le RER, dans les ascenseurs.
     
  • Ne plus me faire aborder. Ne plus me faire draguer. Ne plus me faire insulter.
     
  • Ne plus entendre que telle ou telle femme a réussi, car elle couche (comme si une femme ne pouvait réussir que comme cela)
     
  • Ne plus entendre de blagues sur le viol. Jamais.
     
  • Voir la notion de consentement prendre plus de place dans l’éducation. Voir se développer le respect des limites de chacun.
      
  • Ne plus  constater ces écarts de prix hallucinants entre les produits du quotidien « pour homme » et ceux « pour femme ». Juste parce qu’ils ont été peints en rose et qu’il sentent la vanille. (Non, ça ne justifie pas 2€61 d’écart pour des rasoirs. Non.)
     
  • Que les femmes qui le souhaitent puisse choisir de rester auprès de leurs enfants pour les élever. Parce que une maman qui aide son enfant à grandir, et qui aime ça, sera une maman épanouie et ça c’est… irremplaçable. Et que cela ne soit ni un sacrifice financier, ni un suicide social (parasite de la société) Ni un choix par défaut, faute d’argent ou de modes de garde.
     
  • Que les femmes qui le souhaitent puisse commencer ou continuer leurs carrières tout en confiant leurs enfants à des structures ou des personnes respectueuses de leur développement. Parce que une maman qui travaille, et qui aime ça, sera une maman épanouie et ça c’est… indispensable. Et que cela ne soit ni un impératif financier, ni un suicide social (carriériste donc mauvaise mère). Ni un choix par défaut, faute d’argent. Et qu’elles puissent avoir accès à des modes de garde.
     
  • Que le congé maternité dure au moins 6 mois. Dès le premier enfant. (Parce que bon, ce n’est pas parce que c’est l’aîné qu’il est plus robuste, et qu’on peut le coller dans les pattes d’une nounou ou à la crèche à 10 semaines)
     
  • Que le congé paternité dure au moins 6 mois. Oui oui, toujours dès le premier enfant. 
     
  • Que le congé parental soit rémunéré et valorisé de manière décente. Et qu’il puisse être pris par l’un ou l’autre des deux parents. À leur entier et libre choix.
     

Que…. hein… quoi ? Comment ça, ça suffit ? Je vous en ficherais moi, des « bouffées délirantes » ! On n’a plus le droit de rêver maintenant ?

Bref… tout ça pour dire… Bonne journée internationale des droits de la femme à vous tous !!!

*** *** ***

Et vous, quels sont vos souhaits en ce 8 mars?

39 commentaires sur “8 mars : Journée internationale des droits des femmes

  1. Oui oui! Bravo pour ton article. J’aime beaucoup le premier point sur s’habiller comme on veut…c’est tellement vrai et pas uniquement pour les transports au commun ca marche aussi pour le boulot…ce matin j’entendais encore un homme à la radio qui disait que de toutes manières les femmes ne seraient jamais égales aux hommes car elles se fatiguaient plus surtout après la naissance de l’enfant…oui enfin le jour où il aura vécu un accouchement on en reparlera de la fatigue 😬😬 Sur ce je te souhaite un belle journée des droits de la femme

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  2. Quelque chose me dit que nous serons nombreuSES à apprécier cet article! Bien dit! Si seulement ça pouvait marcher!! On pourrait peut être aussi rajouter une égalité salariale? et surtout de croiser des cons qui nous sortent ce genre de blagues que tu dessines, sans réél second degré?

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    1. Je suis allé lire et j’adore ton article! Idem j’ai choisi de ne parler que de certains points… une liste de 8000 mots sur des revendications, ce serait un peu indigeste! (et puis il faut garder des sujets pour plus tard!!)

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  3. True story! Surtout pour le congé mater : c’est ridicule 10 semaines seulement. Je ne m’en rendais pas vraiment compte sur le coup (pas trop le temps d’y réfléchir entre la fatigue, puis la comparaison théorie/vraie vie) mais avec du recul, tant pis j’aurai enchaîné avec un congé parental.

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    1. Tu sais, on m’aurait posé la question AVANT d’avoir des enfants, 10 semaines m’aurait parues largement suffisantes ! Je pense que c’est le drame de nos législateurs actuels… pas assez souvent enceintes.. (ah on me dis dans l’oreillette que c’est parceque ce sont en majorités des hommes… 😦 )

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      1. LOL c’est pas faux! 10 semaines = 2 mois et demi, ça va pour en profiter 24/24! Mais sans l’expérience, on ne réalise pas ce que c’est pour de vrai, et c’est très (trop) court! Surtout avec une rééducation du périnée à programmer pendant cette courte durée et avant la reprise du boulot… Euuuh comment dire que j’ai du m’organiser pr y aller entre midi et deux quand j’ai dû reprendre mon travail? o_O

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        1. ah la rééducation du périnée… j’ai fait deux séances avec des sages-femmes guère enchantées de me voir venir avec mon bébé de quelques semaines et qui me l’ont bien fait sentir… (bah oui mais mon mari bosse, il va pas se garder tout seul le petit ! ) et puis… j’ai laissé tomber! (mais bon je n’avais pas de problème particuliers de ce côté là, et j’ai zappé aussi pour ma deuxième grossesse… ma gynéco a checké 4 mois après l’accouchement et m’a félicité pour ma rééducation qui avait super bien marché alors… lol… je lui ait pas dit que j’avais fait l’impasse…)

          En tout cas, super pause-déjeuner j’imagine pour toi 😦 Comme si ce n’était pas déjà suffisamment la course de reprendre le boulot avec un tout petit… 😦

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      2. C’est ça un pays gouverné par les hommes et pour les hommes ! Et quand tu vois que la Rachida Dati était revenu au boulot cinq jours après son accouchement par césarienne… Ca veut dire que la nana elle est sortie de l’hôpital et direct elle a repris ses fonctions ! Comment voulez-vous que les mentalités changent ! -_-

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        1. Clair ! Je pense qu’elle a voulu « prouver » qu’elle était une femme forte et capable de ne rien lâcher (bon après j’imagine qu’elle s’est battue comme une folle pour arriver là où elle est arrivée…) mais au final…. Ça a juste envoyé un terrible message : « femmes, si vous ne voulez pas être discriminées en ayant des enfants, remontez en selle tout de suite et arrêtez de vous la couler douce ! Bande de feignasses… »… -_-

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  4. Tellement vrai… Si seulement nos modestes voix pouvaient être écoutées, ne serait-ce que par ceux qui son en train de mendier pour les obtenir dans l’urne…
    J’ai aussi écrit ma petite prose sur le sujet, et j’aurais également pu en dire tellement plus…

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  5. Haaa !!! Ça c’est bien dit ! Tout est dit même.
    Et l’illustration… c’est tellement ça !!! C’est exactement ce que je me suis dit ce jour là, on entend toutes les remarques sexistes ce jour là… comme si on appuyait sur un point sensible…

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    1. C’est clair… on a l’impression que certains se « lâchent » ce jour là !!! Alors même qu’ils ne sont pas très adeptes des blagues du genre « eh! tu sais pourquoi une femme a des petits pieds? » le reste de l’année…

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    1. Ah super idée ! On l’appellerai « des sourires et des femmes » et changerai la face sociale de la France avec entrain et bonne humeur. Bon, mais du coup, faut quand même qu’on commence à détourner de l’argent public dès maintenant, histoire d’être opérationnelles avant les présidentielles de 2022 non ?

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  6. Je valide (presque) tout.

    Tout sauf « Que les femmes qui le souhaitent puisse choisir de rester auprès de leurs enfants pour les élever. « .

    Qui est quand même déjà biiiiien bien la tendance « naturelle » vers laquelle on pousse les femmes, sous peine d’être cataloguées « mauvaises mères ».

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    1. Naturelle ou culturelle comme tendance, il n’en reste pas moins que certaines femmes souhaiteraient pouvoir rester aux côtés de leurs enfants durant les premiers mois/années de vie de ceux ci, et qu’elles ne le peuvent pas. Certains papas aussi d’ailleurs.
      Je voyais plus la choses sous forme de possibilité vraiment libre : que chaque parent puisse choisir en fonction de ce qui est le mieux pour lui et ses enfants, sans pression sociétale, mais surtout financière (car bon, c’est une pression encore plus implacable que celle de la société, et dont tu peux difficilement t’affranchir)
      Après qu’au final, une minorité de femmes en ait envie, la moitié ou une majorité, peu importe, l’important c’est que celles qui le veulent puissent le faire 😀

      La question de tendance naturelle est vraiment intéressante ceci dit, et me passionne réellement… mais il faudrait un article entier sur le sujet, et je crois qu’il y aurait des morts dans les commentaires ahhahah !! 😀

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