Je ne suis pas une mauvaise mère mais...

Burn out

Burn out maternel

Le 25 juillet dernier, ma fille a eu un an.

Je n’ai pas été capable d’en parler ici, ni sur les réseaux sociaux.
Une partie de moi avait envie de revenir tendrement sur cette année passée à la découvrir, à m’émerveiller de tout ce qu’elle est, de tout ce que je devine déjà d’elle, des ressemblances et des différences que je constate avec son grand-frère mais…

Une autre partie de moi n’a pas pu s’en réjouir.

Pour être honnête, je sais que si je n’ai pas réussi à fêter cet anniversaire, c’est que cela me renvoyait immanquablement au vœu que je formais à sa naissance.
Je me revois à la maternité, en train de contempler son petit visage tout fripé rond, ses fins cheveux et ses grands yeux noirs… heureuse et un peu inquiète aussi de cette nouvelle vie à quatre… je me suis promis en mon fort intérieur « Cela va être une année marathon, mais dans un an, ça ira mieux. Le plus dur serait fait et tout sera plus facile.« 

Naïve.

Mon année marathon, je l’ai eu.
Je crois qu’en regardant les 12 derniers mois, je peux même assurer que je viens de passer la pire année de ma vie.
Je sais également que je suis incapable de revivre une année comme ça. Ni même un mois de plus. Même une semaine me semble insurmontable. Je suis usée, fatiguée, étirée comme du beurre sur une tartine trop longue (je vous laisse retrouver la référence 😉 )

C’est difficile à admettre, c’est dur à dire et sûrement horrible à lire… (pardon)

D’ailleurs, pour l’écrire ici, il me faut me forcer à reconnaître que je ne suis pas une wonder mum, jonglant d’une main de maître entre des ateliers Montessori DIY, la charge de travail de mon boulot (parce qu’un temps partiel à 80%, rappelons le, c’est quand même le travail du 100%, mais avec des sous et du temps en moins pour le faire), ma vie de couple et ma féminité qu’il est bon ton de ne pas oublier. Car oui, enchaîner des journées de 15 heures n’est visiblement pas une excuse pour laisser sa pilosité en jachère ou zapper de se maquiller si l’on en croit nos amis les magasines féminins…

Bref, même si j’ai abandonné la tentation d’être parfaite il y a bien longtemps, ce n’est pas un constat facile.
Admettre que cela n’allait pas, que je ne m’en sortais pas m’a pris du temps.

Au début, je répondais pudiquement, aux gens qui me demandaient comment se passait le quotidien avec deux petits en bas âge, un job prenant et des transports quotidiens de plus de deux heures, que ce n’était « pas évident en ce moment« .
Pudiquement, car bien sûr, je suis tout à fait consciente de l’immense chance que j’ai de n’avoir pas galéré, comme tant de parents, pour avoir mes deux petites têtes brunes. Parce que j’ai la chance d’avoir un travail intéressant qui me permet de gagner ma vie, alors que tant de gens sont au chômage, ou que tant de mamans peinent à (re)trouver un boulot. Parce que j’ai la chance d’avoir deux enfants en bonne santé. Parce que j’ai la chance d’avoir un mari que j’aime, qui m’aime et qui s’implique. Parce que, vous allez me détester, j’ai même eu la f*cking chance d’avoir non pas une, mais DEUX place en crèche pour mes petits…

Aucune raison de me plaindre quoi.

Et puis le moment « pas évident » s’est étiré sur des semaines, puis des mois, puis sur toute l’année.
J’ai dû arrêter de me mentir à moi-même. Et aux autres.
Non ça n’allait pas.
Non ça ne va pas. Du tout.
J’adore mon fils, je donnerai tout pour ma fille, mais c’est juste… trop pour moi. Peut être que je me noie dans un verre d’eau, mais j’ai atteint mes limites.

Je n’en peux plus de ces centaines de nuits hachées menu menu. Des réveils aléatoires, jamais synchronisés. Des nuits que la petite arrête d’un coup de « faire » sans raison apparente, en reprenant un rythme de deux à trois réveils pendant des mois et qui surtout ne veux plus, du jour au lendemain, se rendormir seule….
J’ai passé des heures accroupie dans le noir à caresser sa petite tête bouclée, à l’entendre respirer paisiblement et à la voir se réveiller à peine un pas esquissé en direction de la porte. Et quand par miracle elle dort d’une traite, c’est mon grand qui prend le relais. La fatigue est devenue pour moi comme un filtre instagram un peu buggé, qui floute toute ma vie en teinte fades et grises, de manière permanente. Je ne me souviens pas d’un moment où je me sois sentie sereine, posée et reposée depuis… genre quoi ? Le début de ma grossesse, il y a… presque deux ans ? Ou bien avant ?!? Je ne sais même plus quel effet cela fait de se réveiller parce qu’on a assez dormi. Je ne savais pas que somnoler seulement quatre à cinq heures par nuit, durant des semaines, était possible.

Je suis usée des sollicitations de mes enfants. J’ai encaissé durant des mois, aujourd’hui je touche le fond de mon réservoir de patience, et je les vis comme des agressions. Avec une grande découverte au passage, mesdames et messieurs : bien qu’absolument convaincue que l’éducation dite « bienveillante » est vraiment ce qu’il y a de plus bénéfique pour nos petits, je me rends compte, en toute humilité, que je suis incapable d’appliquer le quart de la moitié de ce qu’il faudrait lorsque mes besoins primaires ne sont pas un minimum comblés.
C’est absolument contre-productif, mais si vous me rationnez en sommeil deux trimestre d’affilé, que vous me collez une charge de boulot démentielle, que vous m’empêchez de manger car c’est l’heure du repas des enfants et que bien sûr, ils hurlent en MÊME temps, que vous ne me laissez même pas 30 secondes pour aller aux toilettes sans cris et tambourinage intempestif sur la porte des W.C, et que vous saupoudrez tout cela de pleurnichements et geignements stridents (mes enfants grincent comme de petites crécelles lorsqu’ils sont contrariés) eh bien c’est simple… je me transforme en mégère pas apprivoisée, qui hurle en tapant dans les coussins (parce que, vraiment, c’est limite et que ce n’est pas le coussin qu’elle a envie d’assommer, mais plutôt le grand qui vient de réveiller la petite avec un énième caprice à la noix)
Et qui finit par pleurer qu’elle voudrait juste qu’on lui fiche la paix et colle sa marmaille devant un épisode de My Little Pony en culpabilisant bien entendu de le faire.

Mais surtout, surtout, ce qui m’use le plus, c’est cette sensation de ne jamais avoir de temps pour moi ou pour les choses que j’aime. De ne voir ma vie que comme une suite ininterrompue de corvées. De 6h30 à 21 h, ne pas pouvoir me poser une minute, entre le RER, le boulot, la crèche, les bains, les machines à vider, les repas à cuisiner réchauffer, les pyjamas à enfiler, les pleurs, les câlins à donner, les démarches administratives à faire, le coucher à gérer, les réveils de la nuit à supporter….
Sans parler des milliers de trucs auxquels il faut penser, qu’il faut anticiper, cette fameuse charge mentale… modes de garde, inscription à l’école, stocks de vêtements, vacances, suivi médical, relances à la CAF, courses à prévoir…

J’arrive parfois à laisser de côté ce qui me mine pour me concentrer sur les bons moments (car il y en a. Bien sûr qu’il y en a) et à les garder dans ma mémoire, mais j’ai trop souvent l’impression que ce ne sont que des parenthèses, des exceptions. Même si je crois dur comme fer que je retiendrais surtout de la petite enfance de mes enfants les sourires, la petite main de mon fils qui se glisse dans la mienne, le rire de ma fille, les histoires du soir…. je vois bien que plus le temps file, plus il m’est difficile de profiter de ces instants, tant le quotidien est infernal.

Alors, oui, je sais que ce n’est qu’une période, qui finira par passer.
Mais cela fait trop longtemps que je m’accroche à cette idée. Je suis fatiguée. Épuisée même. Ce n’est pas comme cela que je voyais ma vie. Attendre, serrer les dents, rentrer le cou ? Alors que je suis raide dingue de mes enfants, ne pas avoir la force ni l’envie certains soirs de leur faire un simple câlin ? Sentir, lorsque la colère monte, que je suis vraiment à deux doigts de frapper mon fils, de secouer ma fille comme un prunier, alors même que je sais que cela ne sert à rien, que cela est mauvais, mais que, bon sang ! qu’est-ce que cela me ferait du bien de me défouler sur eux, de les faire taire enfin ?!
Ce n’est pas ce que je veux. Mes tripes me disent que ce n’est pas comme cela que c’est censé se passer.
Avoir des enfants ne devrait pas être si compliqué !
Je pensais qu’en travaillant dur, tout le temps, je méritais au moins d’en profiter un peu.

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Je suis quelqu’un d’assez rationnel au naturel. (Pensez donc, j’ai même fait une liste des « pour » et des « contre » avant de savoir si je devais accepter d’épouser Papa-pas-BCBG !! Pas romantique pour un sou la minette 😉 )
Donc bien entendu, je cherche à améliorer la situation, à changer les données du problème, car je ne me fais aucune illusion :
je vais droit dans le mur à ce rythme.
Nous allons droit dans le mur.

Après plusieurs semaines et même si cela n’a pas été évident de se dégager du temps pour chercher un nouveau travail, envoyer des candidatures, passer des entretiens, encaisser les réponses négatives… je viens de trouver un nouveau job 😀 Démarrage au premier novembre ! Un peu plus près de chez moi, dans un tout nouvel environement… C’est un gros challenge, car je ne possède pas toutes les compétences requises (promis je n’ai pas pipoté mon CV hein !! Enfin pas trop quoi…), mais pour la première fois depuis des mois, je me sens enthousiaste en pensant à ce que je vais faire !

A la rentrée, nous essayerons de prendre une baby-sitter pour s’occuper au moins deux soirs par semaine des sorties d’école/crèche, des bains, du dîner… pour pouvoir ne pas courir, rentrer sereinement du boulot. Et si ça passe financièrement, peut-être même une femme de ménage ?!?

Pour finir, nous venons de confier les deux petits à mes parents pour deux semaines. Cette semaine où je bosse encore (mais le soir, quand je rentre c’est la libertéééééé !!!), et une semaine où nous partirons en amoureux (à cette heure, nous ne savons pas encore où…. on est un peu à l’arrache 😉 )
Puis il y aura une semaine de vacances en famille, au bord de la mer.
Alors oui : sur mes deux semaines de vacances, je n’en passe qu’une seule avec mes enfants. Oui, je les « abandonne » deux semaines loin de moi, alors qu’ils sont encore si petits…

Mais c’est nécessaire. Vital même, si je dramatise un tantinet.
Je veux une « coupure« .
Je veux qu’ils me manquent. Recharger mes batteries, faire ce que j’aime, dormir, être égoïste, m’ennuyer même… Pour pouvoir attaquer l’année suivante requinquée.
Je veux être de nouveau motivée par ma vie professionnelle. Je veux pouvoir partir le soir, non pas parce que c’est l’heure et que sinon mes enfants finiront au poste de police, mais parce que j’aurai bouclé le dossier du jour. Parce que c’est un confort de partir du travail sans culpabiliser en pensant à tout ce qu’on n’a pas fini. Je veux pouvoir me libérer du ménage ET avoir une maison propre… et peut-être même du linge repassé (soyons fous !!)
Je veux retrouver du temps libre pour moi, pour ce que j’aime.
Pour ceux que j’aime.
Je veux juste retrouver le plaisir de passer du temps avec mes enfants. Sans avoir envie de m’enfuir et de disparaître loin d’eux.

Je suis sûrement une fichue égoïste, paresseuse, capricieuse et exigeante. Qui veut tout et son contraire. Je m’écoute sans doute trop. Ou alors pas assez, allez savoir, les deux versions sont valables.

Mais je veux que cela aille mieux.
Parce que je les aime moi, mes petits. À en crever.
Mais quitte à choisir, pas au sens littéral du terme.

*** *** ***

Voilà sûrement un des textes les plus personnel que j’ai écrit jusqu’à présent. À chaud, à l’instinct, quasiment d’une traite. Suis je la seule à me sentir au bout du rouleau, en burn out maternel ? Est ce que cela s’arrête un jour ? Quelqu’un d’autre a fait une liste pour savoir s’il devait épouser son conjoint ???!

PS : Pour celles que cela peut intéresser, je fais le bilan un an après ce billet sur ce qui a changé dans ma vie : Le burn out maternel, un an après. 

Burn out - Maman BCBG blog

182 commentaires sur “Burn out

  1. Je n’ai qu’un enfant de deux ans mais ô comme je comprends ! Etre parent (enfin Maman) est tellement difficile …. les premiers mois c’est le bonheur puis ensuite arrivent les complications. De tout cœur avec toi, courage, bonnes vacances bien méritées (et sans culpabilité). Une maman qui pense à elle est une maman qui pense aux autres… 💪🙏

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  2. Je n’ai pas d’enfant donc je suis a des années lumière de comprendre …. mais ton texte m’a beaucoup touché, il condense malheureusement toutes les peurs (notamment le manque de sommeil) lié a ce changement de vie. Ta peine transparait tellement le long de ces lignes que je ne peux que te souhaiter que ces vacances te repose et que les nouveaux arrangements de la rentrée te permettent de à à t’épanouir à nouveau !! Et ce n’est pas parce-qu’il y a pire ailleurs​ que tu ne dois pas tendre au meilleur pour ta vie !!

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    1. Merci Camille pour ton commentaire… Je réalise que je dois faire une bonne contre-publicité de la mère de famille 😉 !!!
      Bien sûr tout n’est pas tout noir, et les nuits sans sommeil seront un jour oubliées mais… même si avoir deux enfants est un immense bonheur eh bien…cela ne change rien aux fait qu’il y ait des difficultés à traverser. Après tout dépend des ressources dont on dispose, du modèle de dormeur dont on hérite (mon fils par exemple, dormait très très bien) des limites de chacun mais… quelles que soient ces limites, je déconseille d’aller voir au delà de celles ci : j’en viens, et c’est moche.

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  3. Oh…maman bcbg, j’avais donc raison sur ton absence, ton silence…j’avais compris…je te souhaite de remonter la pente, mais tu sembles avoir fait de bons choix…pas facile cette fatigue (j’ose même pas imaginer avec 2…)…pour ma part je m’éloigne parfois de la blogosphère car ca peut contribuer à cette pression constante que je me mets et qui est malsaine en cas de fatigue. Non on ne peut pas tout faire, être partout. Prends bien soin de toi, un petit massage, du sport, de manière récurrente il te faut arriver à relâcher la pression et les tensions. Avoir ton petit moment. C’est vital. Je te souhaite du courage. On n’est pas toujours la mais juste derrière l’écran ; en tout cas moi je pense bien à toi, maman pas parfaite mais top quand même. Bises

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    1. Merci Colombes. Tu as tout à fait raison, je suis moins présentes ces temps ci en grande partie à cause de tout cela. Même si bloguer et lire les articles des autres blogueuses (dont tes aventures !! je suis désolée de mon silence d’ailleurs… )font partie des choses que j’aime réellement, et que je suis frustrée de ne pas pouvoir y consacrer le temps que je voudrais !

      Et oui, je découvre que du temps pour soi c’est vital :encore plus que le sommeil si cela est possible !!

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  4. Et bien sache que tu n’es pas la seule à vivre cela ma chère Maman BCBG, je te comprends entièrement car ce que je vis est sensiblement identique, comme notre amie Picou nous l’a dit dans un de ses articles une fois c’est l’épuisement maternel conjugué avec la surcharge du travail à 80% qui est en réalité un 100 % (chez moi on va même dire un 120% et toute la pression qui va avec). Ici sans parler de burn out (quoi que…), mon mal-être s’est traduit par l’accentuation d’une phobie qui est en train de mettre à mal mon couple et ma famille, j’en ai fait un article mais je n’arrive pas à le publier car j’ai honte…j’ai décidé de prendre les choses en main et de me faire aider car seule je n’y arriverai pas je pense. Sache que je pense te comprendre et que si jamais tu as besoin de parler, il y a des gens autour de toi, ta famille, tes proches, tes amis mais aussi tes potes de la blogosphère qui peuvent t’écouter….Gros bisous de réconfort !

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche de voir que ce que je vis trouve un écho chez d’autres.
      Tellement vrai le 120%… l’envie d’assurer sur tous les fronts, et le mal que ça fait quand on se rend compte du décalage.
      Je ne sais pas de quelle phobie tu parles, mais personnellement j’ai bien vu que sur le long terme cette situation faisait ressortir et empirer mes pires traits de caractère… C’est normal, on a besoin d’un minimum de ressources pour pouvoir lutter contre ses « défauts » ou ses « peurs », quels qu’ils soient…. et quand on n’a plus d’énergie, c’est très difficile.
      Pour la honte… j’ai eu honte en écrivant ces lignes. J’ai eu peur en appuyant sur « publier ». Mais je voulais faire un état des lieux car je veux qu’il y ait un « avant » et un « après » ce texte dans ma vie. Et que du coup, je puisse voir le chemin parcouru quand je relirais ce texte dans quelques semaines, mois…années ? Car on oublie vite (et heureusement !!!)

      Alors, ne te force pas à publier ce texte si tu ne le sens pas, mais si tu le fais, je suis sûre que ton histoire trouveras écho chez d’autres, et soulagera certaines !!

      Merci d’être là 😉

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      1. Une chose est sûre, ton article m’a donné envie de publier le mien, je ne sais pas quand mais je le ferais et j’ai pris rendez-vous pour me faire aider…je te comprends tellement et je sais que cette période n’est pas facile…tu as eu raison de confier les petits bouts pour te recentrer sur toi et ton couple ! C’est vital ! Et tu vois quand je lis tous les commentaires je me rends compte que nous sommes très nombreuses à etre passées par là et j’avoue que dans un sens ca rassure car on sait qu’on peut s’en sortir !!!!

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    1. Merci !!! Et tu as tout à fait raison, si j’évitais de trop parler des difficultés rencontrées, c’est que j’avais peur de m’entendre dire « bah, tu n’as qu’à faire comme ci, ou comme ça….! » même si ça part d’un bon sentiment bien sûr, c’est pas évident à entendre…. 😦

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  5. De tout cœur avec toi… En lisant, la première partie de ton texte, j’espérais que tu aies la chance (encore !) d’avoir des parents / beaux-parents disponibles à qui laisser tes enfants sans arrière-pensée. Je suis certaine qu’ils sont bien et je crois comprendre que c’était effectivement vital pour toi. Profite à fond de ces quelques jours pour sortir la tête de l’eau, et peut-être auras-tu encore besoin de ce break dans les prochains mois. En tout cas, tu seras dans nos prières familiales, ainsi que ton mari et tes 2 petits. Et nous emménageons en ce moment à Paris avec 2 ados capables de babysitter… Passe une annonce sur GdC si tu en as encore la force !
    (et oui, je crois me souvenir que j’avais fait une liste avant d’épouser mon conjoint…)

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    1. Ah merci, une autre adepte des listes !! 😉 Je me sens moins seule !!!

      Mes parents et beaux parents sont en province, ce qui rend effectivement compliqué la gestion des petites crises du quotidien (genre la maladie inopinée alors que ton mari et toi avez une journée chargée de prévue au boulot… comme j’envie mes collègues qui peuvent compter sur les grands parents dans ces cas là !)
      Mais pour les vacances, c’est parfait. Et comme mes enfants sont bien sûr 100 fois plus facile à vivre lorsque je ne suis pas là… je peux les confier sans scrupules !!

      Je vais essayer de profiter des vacances et je note pour les ados baby-sitter 😉 Merci 🙂

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  6. J’espère que tu as bien conscience d’être la meilleure mère du monde en prenant le taureau par les cornes comme tu le fais ! Cette semaine loin d’eux sera bénéfique pour tous, je suis persuadée que les aménagements prévus dans ton organisation va portée ces fruits. J’ai eu le ventre serré en te lisant car je connais chaque émotion derrière tes mots pour les ressentir encore souvent. Bravo à toi, Super Mum et merci de partager ça. Tu vas aider beaucoup de mamans par ton témoignage j’en suis persuadée !

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  7. Ton texte est poignant, magnifique de sincérité. J’ai rarement les larmes aux yeux en lisant des blogs, mais ce texte là m’a prise aux tripes. Ce que tu décris est un sentiment que je n’ai pas connu, mais que je comprends tout à fait. Non tu n’es pas égoïste, non tu ne fais pas un caprice. Pour que les enfants soient heureux, leur maman doit l’être également. Et si ton bonheur passe par deux semaines loin de tes enfants (et tu ne les abandonnes pas hein, ils sont chez leurs grands parents qui doivent les adorer et les chouchouter en plus!), et bien soit, prends le ce bonheur et surtout ne culpabilise pas.
    Je te souhaite plein de courage pour la suite, le nouveau boulot toussa…… et continue d’écrire, j’adore ton style!

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    1. Merci beaucoup Anne-laure, tes mots me mettent du baume au cœur !! Et c’est vrai, tu as raison, j’ai laissé mes enfants chez leurs grands-parents adorés, pas dans un chenil 🙂

      Si la nouvelle organisation porte ses fruits, j’ai bon espoir de pouvoir continuer à écrire par ici !! 😉

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  8. Magnifique texte! j’ai ressenti (et ressens encore pfs) la même chose que ce que tu décris.
    c’est un peu cliché de dire ça mais moi aussi je me suis sentie une mégère hystérique au bout du rouleau.
    Trouve le temps de prendre le temps
    fais des choix en fonction de TES priorités. Tes enfants doivent-ils être lavés ts les jours, manger un repas fait avec des produits frais ts les jours, aller au lit à la même heure tapant tes les soirs, etc

    et epouse-le ton mari! 🙂 j’ai passé le cap après les 3 enfants et ça ne change rien mais c’était magnifique.

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    1. Merci beaucoup miss ! Heureuse de ne pas être la seule « mégère » ici bas…. 😉

      J’essaye de lâcher du lest au maximum sur les impératifs que je me fixe : le bain tous les deux jours, les petits pots c’est simple et rapide, le coucher pas toujours à l’heure… mais même comme ça, c’est pas évident 😀

      Et finalement, la liste était positive, alors oui j’ai épousé Papa-pas-BCBG 😉

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  9. Oh ton texte est très touchant! Je suis moi même maman de 3 enfants en bas âges. (4 ans, 3 ans et 10 Mois) je me retrouve dans tes propos. À la naissance de ma dernière je me suis mise en congé parental pour arrêter de subir ce 80% qui m obligeait encore plus à courir toute la journée au boulot pour faire tout mon travail. Et de continuer de courir le soir pour tout gérer (les enfants, les repas, les courses, le ménage,…)
    Et bien même en étant à temps plein à la maison j’ai craqué, je les ai désiré mes enfants, Je les aime plus que tout mais parfois c’était dur, très dur. Ma dernière à 10 Mois commencent seulement à faire ses nuits,… Et il y a pas très longtemps un professionnel de la santé m’a dit vous savez Madame la privation de sommeil est Une torture. C est ce qu’ utilisaient les Romains pour torturer les prisonniers.
    Et ses mots ont raisonné en moi, ils m ont déculpabilisé. Depuis on essayait de revoir l organisation surtout quand ma nuit a été plus que hachée.

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    1. C’est vrai que le 80% a ses avantages, mais aussi beaucoup d’inconvénients… et rester à la maison est également loin d’être une sinécure ! Surtout, comme tu le dis, avec une carence en sommeil qui, plus le temps passe, peut virer à la torture… (et puis, ça joue aussi beaucoup sur le moral….)

      C’est une bonne idée d’adapter l’organisation en fonction des nuits : accepter que l’on ne puisse pas tout faire si la nuit a été mauvaise, faire un programme plus light, et surtout… demander de l’aide…quand on peut.
      Bon courage pour les nuits, j’espère que ta puce y arrivera de mieux en mieux 🙂 Et merci pour ton commentaire 🙂

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  10. Une seule Crapouyou de deux ans a gérer, des horaires décalés pour papayou et moi qui culpabilise d avoir une maison dévastée par ce tout-à-gerer… mais remplie de vie 🙂
    Un petit deuxième en tentative de création… je suis loin de penser vivre ton année… mais nous sommes un peu semblable… pas facile de se l avouer,ni de l accepter tout à fait…
    MERCI pour ces mots!
    Félicitations pour ce new job! Une nouvelle perspective d’épanouissement 🙂
    Que la force soit avec vous 🙂

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    1. Merci beaucoup !!! Les horaires décalés, pour un couple, ce ne doit vraiment pas être évident…. Et même si on entend souvent qu’il ne faut pas se mettre la pression sur le rangement et le ménage avec des enfants ben… on aimerait quand même bien un intérieur agréable, rangé et propre… c’est fatiguant aussi le désordre !!!

      J’espère que la création du petit deuxième se passera bien 😉

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  11. cool vous êtes humaine! je connais bien cette fatigue physique et mentale (ça use de penser à tout!!). Il ne faut pas hésiter et déléguer au max les tâches ménagères. Cette periode avec des bébés ne dure pas longtemps mais elle est usante. Alors il faut prendre les grands moyens! Chaque année nous partons faire une capitale européenne en amoureux. Les collègues me regardent de travers en mère indigne qui abandonne ses 3 enfants juste pour prendre du bon temps avec son marri… Maintenant je me fiche de leur regard car je sais que pour que mes loulous soient heureux il leur faut des parents bien dans leur baskets. Alors profitez a fond, gavez vous d’apero en terrasse, de cinéma, de resto bref du plaisir et re du plaisir… sans culpabiliser

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    1. Merci Apodose pour votre message 😀
      Cela me fait sourire car nous venons à l’instant d’acheter nos billets d’avion pour… l’Ecosse ! Vive l’Europe pour ses destinations fabuleuses et pas trop lointaines !

      C’est très vrais ce que vous dites : on peut difficilement rendre ses enfants heureux, si on ne l’est pas un minimum…. 🙂

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  12. Oooooh, voilà j’en chiale, la boule dans la gorge et les larmes qui coulent partout… Comme je me reconnais dans ce que tu écris ! Tu n’est pas égoïste, tu es juste humaine ! J’ai aussi vécu la pire année de ma vie après la naissance de mon deuxième, là mnt il a 3 ans et on est bien 🙂 donc oui ça finit par passer. Même si je l’avoue il y a parfois des retours de périodes plus difficiles, genre quand le deuz a eu 20 mois et qu’il s’est mis à ne plus vouloir dormir le soir, à hurler pendant 3 heures sauf si on restait à côté de lui… Et moi aussi je pars régulièrement en week-end avec mon mari sans les enfants, et moi aussi je laisse mes enfants à leurs grand-parents l’été 🙂 et moi aussi je quitte le boulot tous les soirs parce que c’est l’heure alors que je n’ai pas pu faire la moitié de ce que j’aurais voulu boucler dans ma journée de travail, pour attaquer ma 2ème journée encore plus fatigante que la première… Celle où je conduis vite chercher mon deuz chez la nounou, mon 1er à l’école, puis retour à la maison puis course au rangement/linge/bains/préparations diverses/traitements de papiers et autre fatras administratif… Tout pareil ! Je suis de tout coeur avec toi, sincèrement ❤

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    1. Merci beaucoup Béné pour ce commentaire qui me fait me sentir moins seule ! (Bon je ne voulais pas te faire pleurer non plus…. désolée 😉 )
      La deuxième journée de travail… avec la frustration de la première journée où les dossiers urgents pas finis s’accumulent…. sur le long terme… c’est affreux à vivre….
      Mais je suis heureuse de t’entendre dire que ça s’améliore quand même un jour !!!

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  13. mon dieu que j’aurais pu l’écrire ce texte tellement vous me ressemblez. Culpabilisée de dire que je ne m’en sors pas pour éviter les réflexions des « yaka, faucon ». passée pour la mère indigne quand je le pose devant la télé pour avoir le temps de ramasser le linge mis dans la machine le matin en partant, mettre une autre machine, préparer le repas, les affaires du lendemain… s’endormir avant la fin de l’histoire, avant mon fils car debout depuis 5h30 (avec des nuits hachées depuis bientôt 4 ans). alors cette semaine je l’ai envoyé à 300km de moi (pas encore en congés) mais j’ai du mal à décompresser car on n’efface pas 4 ans en une semaine (surtout la nuit). alors non ne culpabilisez pas d’avoir écrit ce que beaucoup d’entre nous pensent! au contraire tout simplement : MERCI. amicalement, Karine

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    1. Merci Karine 🙂
      Et je suis d’accord avec vous : une « bonne » nuit, une « bonne » sieste, une vraie grasse matinée, même une semaine de vacances…. ça aide, mais ça ne rattrape pas d’un coup un quotidien à 100 à l’heure, tout le temps.
      Et la culpabilité de la télé….. je sais très bien que ce n’est pas « bon » (au cas où j’aurai un doute, mon fils bave quand il regarde la télé. Avec un regard vide… j’ai l’impression d’entendre ses neurones griller en direct !) mais franchement, pas trouvé d’autre solutions pour vider un lave vaisselle tranquille ou roupiller 20 minutes lorsque par miracle ma puce décide de faire une sieste….

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  14. Bonjour Piline,

    Lorsque je lis ce texte, je me dis plusieurs choses:
    – je n’aurai jamais dû te demander de l’aide pour les dessins. J’aurai dû me douter que tu étais bien trop occupé pour te charger en plus de ça et je culpabilise aussi de t’avoir infligé ça
    – j’ai 29 ans et les gens commencent à me mettre a pression pour que j’ai des enfants. Tout ce que tu décris ici, c’est les raisons pour lesquels je ne me sens pas prête à en avoir. Le manque de sommeil et de temps pour moi viennent en 1ers. Tout ça conjugué fait que je comprends (bien que je ne l’accepte pas) les jeunes femmes seules qui finissent par péter un câble et secoue leur mômes. Endurer ça seule, c’est un parcours du combattant à mon sens;
    – je crois que les mamans d’aujourd’hui se mettent BIEN TROP la pression quant à l’éducation. J’ai visités quelques pays en voie de développement, les enfants se prennent des tartes et se font disputer, on ne leur explique pas forcément le pourquoi du comment mais toutes ces personnes que j’ai rencontré et qui ont été élevé ainsi sont équilibrées et adorables. Crier sur un enfant de temps en temps ne fera pas de lui un dépressif suicidaire (et l’inverse est vrai aussi).
    – L’éducation bienveillante, ça fonctionne déjà quand on est bienveillant avec soi-même. Si tu te considère comme égoïste, capricieuse etc, si tu n’es pas sympa avec toi, comment peux tu t’aimer et aimer ce que tu fais? Si tu considère que la bienveillance est la meilleure éducation avec les enfants, ça fonctionne aussi pour toi même.
    – ça n’est pas parce que tu as tout ça (la maison, place en crèche, le mari, les enfants en bonne santé, un boulot etc.) que tu es chanceuse. Moi je n’ai pas de travail et vu ce que tu décris, franchement, je ne vais pas me plaindre. J’ai déjà fait des boulots qui m’ont rendu malade (au sens littéral du terme hein! et des trucs costaud, en peu de temps) et je me suis rendu compte que je ne voulais pas de ça dans ma vie. Ma santé est précieuse, bien plus que n’importe quel travail (notamment celui où je me faisais tripoter ou insulter). Moi je ne vais pas arrêter de me plaindre de mon mal de dos juste parce qu’il y a des paraplégiques sur terre. Se comparer, c’est se mettre une pression supplémentaire.
    – j’ai une question qui me chiffonne quand même.. tes amis, ils sont où dans tout ça? Moi dès que mes copines ont accouché, ou certaine personne de ma famille, je me suis précipitée chez eux pour aider la maman, faire le ménage, la vaisselle, le linge, m’occuper des bébés etc. J’osais espérer que chaque maman avait une amie ou une personne de son entourage qui pouvait lui proposer la même chose..
    Enfin, je finirai par dire ça:
    avant d’être une maman, tu es une femme. En tant qu’être humain, tu as aussi le droit d’avoir des envies et des besoins. Penser à toi et à ton bien-être ne fera pas de toi une personne capricieuse mais courageuse bien plus que n’importe qui. Parce que de nos jours (ou depuis toujours?) les femmes qui ne vivent pas que pour leurs enfants, on les rejette et on les considère comme des bonnes à rien. Affirmer que pour être bien avec tes enfants et être une bonne maman, tu dois avant tout être bien avec toi même et être la personne que tu désire, ça n’est pas insensé. C’est très courageux et extrêmement bienveillant 😉

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    1. Waou Myriam… eh bien quel commentaire 🙂
      Rassure toi pour les dessins : j’ai accepté de les faire, et ça me tenait à cœur. C’est d’ailleurs une frustration pour moi de ne pas avoir assez de temps à consacrer aux dessins et articles car vraiment, c’est ma petite bouffée d’oxygène. (Et puis grâce à toi j’ai appris à dessiner des abeilles et des rayons de miel 😉 ) alors ne culpabilise pas du tout !!!

      Je ne sais pas comment font les mamans solo non plus. Je les admire, et je me doute bien qu’elles doivent vivre de rudes moments, à être seules sur le front, tout le temps. Pour ma part, je sais que je n’en serai pas capable, même si j’imagine que si je n’avais pas le choix, je ferai de mon mieux.

      C’est vrai ce que tu dis : si on ne se plaignait jamais car il y a plus malheureux que nous eh bien… on ne dirait plus grand chose !!!
      Et aucun travail ne vaut qu’on se ruine la santé. Aucun (et c’est une responsable RH qui te le dis 😉 ) tu as eu bien raison de te protéger. (Insultée et tripotée ??? mais bon sang tu as bossé pour des malades !!! Ma pauvre….!)

      Pour mes amies, et mes sœur, malheureusement elles travaillent elles aussi, pas forcément à proximité de chez moi. Même si elles se rendent disponible au maximum, et qu’elles adorent les enfants, parfois, mon mari et moi sommes un peu seuls. Et puis, mais là c’est ma faute, je culpabilise souvent de demander de l’aide alors qu’elles ont elles aussi des vies bien chargées ^^

      En tout cas merci pour cet immense commentaire 😉

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      1. Je t’en prie 😉

        Et sinon, tu connais le système des filles au pair? Ce sont des jeunes filles étrangères, qui viennent en France pour apprendre la langue et que tu loges chez toi en échange d’heure de baby-sitting, de ménage etc (bon faut quand même les payer un peu ^^)
        J’ai fait ça lorsque j’avais 20 ans, c’est quand même une sacrée solution pour garder les mômes et avoir une maison propre en même temps!! A l’époque(en Écosse) j’étais payé 100€/semaine pour faire le ménage, le linge, le repas du soir, garder les filles (5 et 10 ans), les emmener à l’école, aller les rechercher et le mercredi les emmener au sport.

        Le seule soucis, c’est de cohabiter avec quelqu’un qu’on ne connait pas. Peut-être est ce que ça pourrait être une solution?

        Concernant les dessins, ça a beaucoup plu à l’équipe de FEA!!!! la page de parrainage est en ligne mais je commence la pub demain ou vendredi. Je ne manquerai pas de te citer! Quand au miel, j’ai oublié tout pour faire le colis (sauf le miel ^^) chez moi: je suis partie travailler à 120km de ma maison, je rentre fin aout. Alors ne t’inquiète pas si tu ne reçois rien encore.

        (oui insultée et tripotée. quand c’est ça dans 3 boites différentes, je me suis demandée si ça n’était pas moi le problème, bonjour la culpabilité! mais en fait non, c’est juste le milieu qui était pourri. En parlant de boulot.. bravo pour cette très bonne nouvelle!!!! Je suis très heureuse pour toi et je suis sûre que ça changera beaucoup de chose!)

        Enfin, passe de très bonnes vacances et dors autant que tu peux!! et surtout ne fait rien. Même pas de ménage, rien du tout. C’est fabuleux quand ça arrive! Profite bien!

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  15. Comme je n’aime pas lire ça ! Je suis passé par là après la reprise du travail et je n’avais qu’un enfant à l’époque ! Pour le coup, je n’ai pas réagi assez vite, et j’ai fait une belle dépression !

    J’admire le recul que tu as et le réflexe salvateur que tu as eu en te coupant 15 jours de tes Enfants et en changeant de boulot !

    N’hésite pas si tu veux en parler en privé… je ne sais que trop Ce que c’est…

    je te souhaite de tout Cœur de te ressourcer, de te requinquer pendant ces 3 semaines Free Kids, vacances en couple et vacances en famille ! Je te souhaite également de trouver un rythme qui vous convienne mieux à tous !
    En tout cas, si tu sens que cela ne va pas, n’attend pas pour te faire aider…

    Plein plein plein de réconfort, de courage et de patience ! Et il en faut !

    Virginie

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    1. Virginie, c’est adorable 🙂
      Je ne savais pas… tes post sont souvent tellement joyeux et tes activités avec tes enfants bluffantes… tu vas trouver ça très égoïste de ma part, mais ce que tu me dis me rassure: même les super mamans ont des passages à vide, et cela peut s’améliorer…

      Réflexe salvateur… oui c’est un peu ça : l’impression que là, maintenant, tout de suite il faut tout stopper, changer, sinon le burn out et la dépression ne sont pas loin… Plus de l’ordre du reflexe de survie que de la réflexion posée hein 😉

      Merci.

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      1. Perso, le réflexe, je ne l’ai pas eu… et non, je suis loin d’être parfaite, j’ai de gros coups de mou, des moments où je crie beaucoup, des moments où mes Enfants me portent sur le système … comme tout le monde ! Mais on s’en remet petit à petit… encore plein plein de réconfort…

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  16. Coucou Piline! Tes mots me rappellent tellement ce que j’ai également vécu (avec un seul enfant pourtant!) et que j’avais aussi partagé dans un article. Etre mère implique tellement plus de choses que ce que l’on pense… Cela tient parfois plus du combat d’ailleurs! Mais reconnaître son mal-être et l’accepter est un premier pas salvateur 🙂 tu as pris de bonnes décisions pour l’avenir car il faut que toi, en premier, tu te sentes bien en tant que femme, épouse, personne (il n’y a pas d’ordre, bien sûr^^) pour repartir du bon pied.
    Tu n’as pas à culpabiliser de te sentir mal, nous sommes vraiment (VRAIMENT) nombreuses en réalité à passer par là!! Vivre de cette manière au quotidien n’est pas VIVRE!! C’est survivre!
    Prends du temps pour toi, pour prendre soin de toi et te remettre sur pied. Parles-en autour de toi, pour te défouler de ses sentiments que tu (que l’on) garde enfouis, ça te fera énormément de bien 🙂
    Je te souhaite de tout coeur que ton nouveau départ te permette d’être plus apaisée et de mieux profiter de tes enfants 😀

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    1. Survivre… c’est tout à fait ça… je me sens certaines journées en mode « camp retranché », sur le qui vive et acculée comme si ma vie en dépendait…. et oui en voyant tout ces commentaires (du mal à ne pas pleurer moi !) de soutien et de mamans qui disent qu’elles vivent la même chose, c’est assez fou….
      Je vais essayer de me requinquer durant les vacances, merci beaucoup 🙂

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  17. Coucou Maman BCBG, quel texte! j’ai cru voir défiler ma vie, oui la même chose, 2 filles (6,5ans et 19 mois) .. Le pire c’est ce fameux sentiment de culpabilité qu’on peut avoir, on se dit qu’on a pas le droit de se plaindre alors qu’on a une situation plus que correcte; (votre mari vous le rappelle en disant allez tu n’es pas à plaindre y’a pire). Alors qu’on crie au secours en silence, qu’on souffre chaque soir seul face à son petit qui s’obstine a ne pas dormir (pour moi les nuits ne sont pas encore acquis). Chaque jour on se donne la force de dire demain ça ira mieux, (car comme vous le dites on les aime à en mourrir et notre homme aussi) le temps passe mais malheureusement emporte de votre énergie et vitalité. J’ai passé une année malade fatigué et j’aspire à une chose, un nouvel hiver plus calme.
    Merci encore de partager avec toute honnêteté et sincérité ces passages difficiles d’une vie mais qui raconter, apaise celle des autres.

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    1. Ah la culpabilité… couplée à la fatigue, quelle fardeau !
      Et même s’il y a pire ailleurs, cela ne soulage absolument pas ce que l’on vit.
      « Demain ça ira mieux » a été mon leitmotiv durant des moi, mais même cela, m^me si c’est vrai, ça a ses limites. On ne peut pas tenir à la seule force de cette phrase….

      J’espère que les choses se calmeront pour toi, mais même si cela n’est pas le cas, il faut te ménager avant d’atteindre un point de non retour…. et il faut se dire que la fatigue que tu accumules depuis des mois ne passera pas juste avec une bonne nuit ou une sieste… il faudra du temps.

      Courage et merci pour ton commentaire !!!

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      1. Merci à toi! Ca soulage rien qu’en te lisant et je vais même le faire lire à mon Homme! 😀 .. Il comprendra mieux, il le sait déjà et m’aide beaucoup mais des fois au quotidien c’est quand même la maman qui prend le dessus. On gère et la vie de famille et vie de working girl et au final on sature.
        On est parti en vacances et ça nous a fait un bien fou. Mais à partir de Septembre on aimerait pouvoir refaire des restos des sorties rien qu’à 2 c’est vraiment la clé pour rester la tête hors de l’eau.

        Merci Merci pour tout ton attention sur tous les commentaires que tu reçois, c’est presque une thérapie de groupe 😀 hihihi bonne journée!

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  18. La référence : Le seigneur des anneaux, la communauté de l’anneau. Bilbon à Gandalf 😉
    « Aucune raison de se plaindre, quand on a tout ». Ce genre de réflexions m’agace tellement. On n’a pas le doit d’en avoir marre de ses gosses quand on a réussi à en avoir ? On n’a pas le droit d’en avoir marre de se lever tôt pour aller bosser ? De faire de la route ou les transports en commun pour y aller ? Ben si si et re si. Chacun a ses chances, ses lots de misères, on ne les a pas tous pareils alors nos plaintes seront également différentes. C’est tout.
    Je comprends les mamans en burn out, les femmes actives encore trop traitées comme les fées du logis en plus du boulot, des marmots etc. C’est dur d’être maman, employée, belle, physique en forme avec de jolies formes, de bonne humeur, tout ça en même temps. Et plus il y a d’enfants, plus cela peut être difficile. Surtout si Monsieur ne met pas la main à la pâte autant que Madame.
    Mise à part des exceptions qui se comptent sur les doigts d’une seule main, je suis certaines qu’AUCUNE maman n’a jamais eu ras-le-bol de ces situations répétitives, usantes et déprimantes.
    J’ai eu quelques petites périodes de ras-le-bol, et pourtant je n’ai « qu’un enfant ». Mais chacun a ses limites, même en devenant maman. Elles s’agrandissent juste un peu mais elles finissent par casser comme toutes celles qui sont dépassées.
    Des gens ont des burn out sans même avoir d’enfants, pourquoi les blâmer moins que ceux qui en ont ? Parce que « ça se fait pas, quand on a des gosses on les assume » ? La compassion existe, et le soutien plutôt que la critique et la pression rajoutée donnent de meilleurs résultats.
    Je te comprends, je comprends toutes ces mamans et leur « j’en peux plus ». Le « toi au moins t’en as un [d’enfant] » me fait rire jaune. Oui c’est une chance, mais ce n’est pas QUE du bonheur. Les enfants sont des personnes à part entière, avec leur caractère, leurs envies, leurs besoins propres, leurs réactions, et nous les parents, on se débrouille avec tout ça.
    Nous faisons de notre mieux, la bienveillance qu’on nous suggère avec force argumentation ne changera rien. Pourra améliorer, oui, mais pas toujours, tout le temps.
    L’égoïsme a du bon. Pense à toi avant de penser aux autres, car les autres ne sont pas à ta place. Le regard des autres, leurs avis n’ont pas lieu d’être s’ils ne sont pas sollicités.
    Prends courage, j’espère que ton réaménagement du quotidien donnera de bons résultats !

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    1. Elodie, je te décerne le label BCBGeek pour avoir trouvé la référence 😉 !!!

      Tu soulèves un point très important je trouve : le fait que lorsqu’on est maman, il est presque mal vu de dire « je n’en peux plus » (alors que quelqu’un en burn out sans enfants, sera entendu -et c’est super- par son entourage peut être plus facilement)
      Comme tu dis, on peut adorer ses enfants, être super conscient de la chance de les avoir mais aussi être écrasée par tout ce qu’il y a à porter….

      Merci !!

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  19. Comme ton texte me parle. je me suis senti dans le même état aux alentours des 1 an de ma fille. Nuits hachés, trajet pour le boulot important, plus une minute à moi, la tête dans le guidon. Les otites de ma fille qui n’en finissent plus. Enfin, si en paracentèse avec un traitement antibiotique à prendre durant 5 jours en intraveineuse à l’hôpital ou elle chope le rota virus. 4 jours d’hospitalisation. J’étais au bout de ma vie. J’ai mis des mois à m’en remettre. Nous avons un peu changé de vie, maintenant ça va mieux (les nuits sont moins pourris et je peux me reposer car je n’a pas retrouvé de boulot).
    Des fois, il faut tomber bas pour reprendre les chose en main et dire stop.
    Tu n’as pas à culpabiliser, nous sommes tous humain et la parentalité positive ne peut s’appliqué quand quand nos besoins sont un minimum comblé. Au final, je suis sur que tes enfants vont avoir passé de super moment avec leurs grands parents et tu sera heureuse de les retrouver après t’être ressourcée.
    La priorité c’est prendre soin de soi car on ne peut pas correctement prendre soin des autres sinon.
    J’espère que tu t’épanouira dans ton nouveau job et que tu pourras prendre une femme de ménage.
    Courage.

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    1. Merci beaucoup Claire pour ton commentaire. J’imagine à quel point l’hospitalisation a du être une épreuve… physiquement, et aussi, le soucis qu’on se fait pour son enfant ne disparaît pas du jour au lendemain comme cela….
      J’espère, comme tu dis, que je suis au creux de la vague, au plus bas, et que je vais remonter la pente… il le faut car, on ne peut aider personne si on ne va pas bien 🙂

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  20. ….
    J’aimerais te laisser un commentaire géant, de réconfort évidemment mais j’ai juste un smartphone et une connexion merdique donc comme j’ai aussi lu les bonnes nouvelles de la fin laisses moi resumer un peu : 1/déjà ne culpabilise pas -même si je sais bien que c’est impossible – tu n’es qu’ humaine. Et 2/aussi énorme que ça puisse peut être te paraître aujourd’hui, hormis ta situation professionnelle, le reste je l’ai vécu! Ma Bouclette a deux ans et demi et fait ses nuits depuis seulement quelques mois…mais je suis un bon exemple qu’on va au delà des nuits pourries, que la fatigue aussi affreux que ça puisse paraître on s’y habitue…et puis ça se calme un jour. Et on retient surtout les bons moments alors. On se souvient juste du reste comme ça, au loin, on reprends vie, on se dégage du temps pour soi petit à petit, les enfants s’autonomisent un peu. Et on finit par avoir même le temps de publier 3 articles par semaine ET pouvoir lire par exemple. J’en suis une preuve vivante. Alors tiens bon, courage et surtout, n’oublies pas qu’après la pluie vient le beau temps. Et la fin de ton article sonne tellement comme une éclaircie…prends enfin un peu le temps de profiter….!

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  21. J’ai connu cette période où l’on n’a pas très envie de rentrer à la maison parce qu’on est fatiguée, parce qu’on n’est plus en capacité d’encaisser les pleurs, les caprices… Et j’en passe…
    Cette période où l’on arrive plus à se lever pour aller au boulot…
    Cette période où vous avez l’impression que personne ne comprend cet état de fatigue…
    Ça va mieux… Depuis ma 2e semaine de vacances… Alors forcément j’appréhende la reprise avec parfois les larmes aux yeux.. De ne pas y arriver encore une fois…
    Je débute le 80% à la rentrée et la crèche pour les 2 loulous …. J’y mets beaucoup d’espoir.
    Plein de courage maman Bcbg.

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    1. Je me sens moins seule 😉
      Je suis ce soir pour deux semaines en vacances, alors j’espère pouvoir arriver à me reposer !
      Le 80%, c’est un challenge en soi, car la charge de travail reste souvent à 100%, mais c’est aussi quand même, plus de temps et moins de transports (si tu as pris 4j/5)
      Une fois l’adaptation passée je suis sûre que tes enfants se plairons à la crèche…et que tu pourras « souffler » un peu de pouvoir les confier 🙂

      Merci pour ton commentaire !

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  22. Mon second a 5 mois aujourd’hui
    Il a arrêté de faire ses nuits à 3 mois (ils les aura fait 1 mois…)
    Je me retrouve dans chacun de tes mots et je dois avouer que ton texte n’est pas là pour me rassurer car je devine que les prochains mois seront encore compliqués, avec un déménagement en plus ! Mais je suis en conges parental et j’espère donc pouvoir profiter de quelques heures pour moi … qui sait peut-être que je vais plutôt finir par me ruer au bureau !
    En tout cas rassure toi, tu es loin d’être la seule dans ce cas 🙂
    Courage à toi et profite à fond de ta coupure !!

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    1. Argh c’est tellement dur quand on se dit « ça y est les nuits sont « acquises » et qu’on se rend compte qu’en fait, on a régressé… même si c’est normal et finalement assez courant, c’est un coup dur pour le moral !
      J’espère que le congé parental te permettra de souffler un peu, même si pour que cela soit possible, il va falloir que tu te ménage des temps « pour toi ». Ne pas tomber dans le piège de « je suis en congé parental, alors c’est moi qui m’occupe à 100% de mon enfant »… car là, même sans bosser, je suis sûre que le burn out peut arriver encore plus vite !
      Si tu peux, prévoir une halte garderie, ou une matinée par semaine chez une des grand-mères de ton fils, ou bien si ton conjoint peut s’en occuper une plage fixe durant le week-end (car même s’il a besoin de se reposer de sa semaine, TOI AUSSI car s’occuper d’un enfant est un VRAI travail)… un rendez vous, une plage horaire rien que « pour toi », ça te fera un sas de décompression… 😀
      Bon courage 🙂

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  23. Merci pour ce billet honnête et touchant! Je suis de tout coeur avec toi car ai vécu la même chose cette année.. (même si je suis « maman-à-plein-temps ») Ne pas avoir une minute à soi, être solicité 24h/24, 7j/7 et surtout l’impression d’un poids de responsabilité immense qui pèse sur mes épaules…ca a été dur.. Mon mari & moi sommes partis 1 semaine en vacances à 2 et ça m’a fait un bien fou!! Depuis, ca va mieux, j’ai pris conscience de mes limites et veille à ne pas les dépasser..
    Courage à toi, profite bien de cette « coupure » de 2 semaines, bien méritée!
    Quel bonheur d’être parent, mais mon Dieu que c’est dur parfois!

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    1. Très bien résumé : le bonheur et la difficulté puissance 1000 quand on est parent !
      Et franchement, je crois que le burn out peut arriver encore plus vite lorsque l’on est à la maison avec les enfants… car là, non seulement c’est un vrai travail, mais on doit être loin des pauses réglementaires et des 35 heures…
      Parfois, cette année, j’étais soulagée d’aller travailler, car ce n’est pas la même pression, et que personne ne hurle de rage en se roulant par terre quand tu vas aux toilettes (ou alors, si c’est le cas, faut penser à changer de boulot 😉 )
      Merci pour ton commentaire !!!

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  24. Tu m’as beaucoup émue avec ton article … Courage … je sais c’est facile à dire … ton burn out est amplement justifié… ce n’est pas simple de s’occuper de tout au quotidien et encore plus quand on travaille … je vais retrouver les joies de courir à la fin de l’année car je reprend le boulot et déjà on courrait avec deux enfants alors avec trois … un vrai marathon lol … tout ce que je peux te dire c’est que si tu te pose des questions sur ta façon de réagir parfois au quotidien c’est que tu es une bonne maman !! je t’envoie plein de courage !!

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  25. Je te trouve très courageuse et lucide, bravo. Profites bien de tes vacances!
    Ton article me rassure car en te lisant: un poste prenant, plusieurs heures de transports, 2 jeunes enfants…je m’étais tjs demandé comment tu arrivais à tout gérer!! 😉

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    1. hi hi c’est exactement ce que je me suis dit en appuyant sur « publier »… « mais si ça se trouve, ça va tomber comme un cheveu sur la soupe, les gens pensent peut être que tu gères ta vie à fond et que tu maîtrise comme une chef ton quotidien, ils ne vont pas comprendre ton article ! »….

      C’est vrai que lorsque j’écris sur le blog, j’aborde en général un ou deux sujet à la fois donc je ne parle pas forcément de ce qui ne va pas, et mes dessins sont souvent humoristique alors, l’image que je renvoie est peut-être un peu « idyllique »…. alors qu’en fait, comme tu peux le constater, on en est loin…. !
      Mais c’est vrai que je n’ai pas envie non plus de me lamenter à longueur de billet, et que je veux aussi voir et retenir les jolies choses et les bon moments… car il y en a aussi ! Même s’ils ne sont pas évidents à voir en ce moment… Du coup, ça donne sûrement la fausse impression que j’arrive à tout faire 🙂

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      1. Merci Maman BCBG d’avoir pris le temps de me répondre!

        Juste pour compléter mon message (et cela s’adresse à toutes les mamans mais je sais pas si elles liront mon commentaire):

        – La CAF aide à la prise en charge d’une bay-sitt ou femme de ménage (16h/ mois mini), il faut leur téléphoner pour demander à en bénéficier (rien n’est dit sur le site de la CAF à ce sujet). Cette aide est réservée pour les femmes enceintes et les jeunes mamans je crois.

        – Renseignez-vous auprès de l’ADMR, ses missions concernent l’aide à la personne (pas strictement le ménage). La CAF participe au financement.

        Bon courage!!

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  26. Tu n’imagines pas à quel point je me retrouve dans ton article. Il y a de ça 2 mois j’étais exactement dans la même situation. Usée le mot et faible, pour ma part je n’avais l’impression d’exister que par mes enfants et mon travail, plus un seul instant pour soi, se doucher en 3 minutes, être constamment sollicitée sans pause. Vraiment je te comprends. .. de mon côté j’ai pris du recul par rapport à tout : le blog, l’organisation à la maison, j’ai imposé mon absence à mon conjoint et ma famille en leur demandant de prendre le relais car je n’y arrivais plus.
    Et la chance que j’ai eu, c’est d’avoir des amies exactement dans la même situation que moi qui ont traversé les mêmes choses et m’ont fait comprendre que c’était normal et que nous ne sommes pas des super-héros même si nous faisons tout pour assurer.
    Alors surtout ne te culpabilise pas, je suis sûre que tu y arrives et continueras à y arriver très bien, et félicitations pour ton nouveau job! Un nouvel élan, ton challenge à toi! Bises

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    1. Merci Lauriane, effectivement on a des vécus similaires… l’impression de courir même en prenant une douche de 3 minutes (durant laquelle on fait la to do list de tout ce qu’il y a à faire ensuite…. je vois trèèèèès bien !)
      Et parfois oui, il faut « imposer » notre absence, faire comprendre que c’est ça, ou alors on va craquer… c’est courageux de ta part d’avoir réussi à la faire !!!

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  27. Eh bé dis donc… Gros sur la patate copine!
    Si je te dis qu’un doc a tiré la sonnette d’alarme y’a 2 ans.
    Si je te dis que je me couche tard, juste parce que j’ai le vital besoin d’un moment seule là tous les jours… Qu’on s’en fiche de ce que j’y fais. Que sans j’ai l’impression d’étouffer.
    Si je te dis que ce matin j’étais sur mon profil linked in, que je matais des cv en vue de refondre le mien…
    Si je te dis que parfois le soir, quand mon mari arrive à la maison, je le plante avec les enfants au dîner parce que j’en peux plus du bruit.
    Si je te dis, qu’après 66 mois de couches, de biberons et autres réveils aux aurores, mon mari chéri et moi commençons tout juste à entrevoir une lumière là, au bout du tunnel…

    Est ce que je te rassure ?
    Est ce que je t’inquiète ?
    Puis-je t’appeler ma soeur ?

    Crois moi… Malheureusement tu n’es pas seule. C’est preuve d’une grande force que d’avoir cherché et trouvé des solutions. Je suis triste pour toi mais pas trop inquiète.
    Tu as degueulé ce magnifique texte… Tu as le cran de le partager.
    Tu es quelqu’un de costaud. Si tu arrives à te reposer un peu (une série de vraies nuit, le truc de dingue : faut de l’ambition dans la vie), tu pourras reprendre forme humaine… Prends bien soin de toi. 😗

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    1. (ton commentaire était dans les indésirables… pourquoi ???O_o peut être à cause du mot « dégueuler » huhuhu… j’ai un anti-spams encore plus BCBG que moi !!!)

      Merci du fond du cœur pour ton commentaire…
      Je me sens effectivement bien moins seule.
      Comme toi, je me couche (trop) tard le soir, mais sinon j’ai l’impression de n’avoir rien fait de ma journée (enfin rien fait pour moi) et c’est limite encore plus dur que le manque de sommeil… lire, traîner sur internet, fixer le plafond, dessiner…. c’est vital aussi.

      Planter mon mari avec les petits dès que j’entends sa clé dans la serrure… je le fais aussi. En mode « ça y est, la relève est là!!! » pour aller me cacher sous la douche, là où je n’entends pas les cris…

      Je pense qu’on peut s’appeler « sœurs » à ce stade (bon ça fait un peu sœurs de galère huhuhu 😉 )
      Et je suis contente que vous aperceviez la fin du tunnel au bout de 66 mois (brrr… ce chiffre !!!) vous l’avez bien mérité… 3 enfants en 3 ans… oui c’est une bénédiction bien sûr et dans tes textes ont lit vraiment tout l’amour que tu leur portes, mais le prix à payer est loin d’être négligeable…

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  28. Et bien ma ptite maman BCBG , tu m’as beaucoup touchée. Tout ce que tu décris est vrai. C’est difficile d’être une maman, et tout ce qu’il y a derrière. Ne culpabilise pas ,on a le droit d’être fatiguée, de les détester parfois, de vouloir crier, de se tirer, et rêver de vivre seule dans un studio quelques jours, de démissionner de ce cdi maternelle !!!
    Mais oui on les aimes on le sait , ils le savent!
    Souvent avec mon homme on prend des fous rires de nerfs et de fatigue le soir au repas quand la maison est en bordel, que la ptite pleure et passe sa vie dans mes bras quand je mange que la grande chante pendant tout le repas et on craque de rire/pleure ca fait du bien!!
    Je pense qu’on est plus patient à des moments que d’autre, que le cumul de la fatigue joue beaucoup. Et puis faut le dire on n’est plus du tout peinard!!! Pas évident de prendre soin de soi ( je rêve d’une douche 5 minutes SEULE et faire caca tranquille 😂😂😂), d’entretenir son couple bien que les enfants passent toujours d’abord, de sortir, de se faire plaisir….
    Je me suis octroyée 1 nuit en hôtel SPA avec ma meilleure amie c’était si bien. Ma mère m’a dit oh mon dieu les filles ont du te manquer : j’ai dit absolument pas !! Je suis passée pour mère indigne mais j’assume , je m’en occupe chaque jour ,j’ai une patience hors norme ( merci le métier d’ auxiliaire de puériculture ) j’aime faire plein de balades, jouer à la marchande avec ma fille, câliner mon bébé ….mais surtout je garde mes sorties copines très régulièrement et bois mes mojitos 😂!!! Allez plein de courage et je suis sur que d’avoir posé les mots t’as fait du bien, et profite de ces vacances sans eux , tu seras contente de les revoir!!! Bisous

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    1. Merci miss ! J’adore ton expression « CDI maternel »… c’est tout à fait ça, et la RH en moi adore !!! En fait la grossesse c’est la période d’essai…. sauf que c’est un CDI à vie !!

      C’est vrai qu’on craque facilement, on ne sait plus parfois si on doit rire ou pleurer….
      Tu as des rêves très concrets mais que je partage à 600% !

      Et vive les mojitos 😀

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  29. Je n’ai plus beaucoup de batteries et pas facile de faire un long commentaire sur téléphone. Je voulais seulement dire que je te trouve incroyablement courageuse d’avoir su réagir. Je suis aussi admirative de ta capacité à te rendre compte que ça n’allait plus. C’est une qualité (si si !) qui me manque ! Je me rends compte que ça n’allait pas seulement quand ça va mieux et à chaque fois, ce virement de situation a eu lieu grâce à des opportunités où des hasards de la vie. Les deux fois ou c’est arrivé dans ma vie, j’ai réalisé à quel point c’est facile de s’enfoncer dans une spirale infernale et comme c’est dur d’en sortir. Bref, félicitations pour ton nouveau job et je te souhaite une rentrée épanouissante !

    Et à propos des listes, j’ai voulu faire une liste pour mon mariage mais les deux seuls contre que j’avais c’était « pfff c’est tellement conformiste » (du coup j’ai choisi une robe pas trop conforme) et « la féministe en moi déteste l’idée » (du coup j’ai gardé mon nom). Bref du coup je me suis mariée et c’était chouette !

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    1. Merci pour ton commentaire sur le fil de la batterie… 😉
      C’est vrai que quand la situation se dégrade petit à petit, on ne se rends pas compte tout de suite que ça devient trop lourd à porter… j’ai eu de la chance moi aussi de pouvoir discuter avec des personnes qui m’ont aidé à réaliser que cela n’allait pas, et depuis des mois… je pense à mes sœurs, mes amies, et quelques blogueuses aussi… 😀

      La spirale infernale n’est jamais bien loin, j’espère que cela ira mieux de l’avoir admis, et d’avoir pris des mesures… on verra mais j’ai envie d’y croire !!!!

      Ahahha et très bonne idée d’avoir adapté le package « mariage » avec ce qui te convenait ! 😉

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  30. La Fatigue! Ce petit mot qui au final est notre grand fardeau du quotidien en tant que parent. J’ai écris plusieurs billets sur la question et tes mots font écho en moi. J’ai ma dernière qui ne fait toujours pas ses nuits du haut de ces 2 ans et demi. Le manque de sommeil, la course perpétuelle que nous devons mener à un rythme soutenu fini par avoir raison de nous. Le plus dur c’est avoir l’impression d’être un zombie, un pilote en mode automatique. Le fait d’en parler c’est déjà décider d’agir et ça c’est top. Bravo pour ton nouveau poste! J’espère que ton organisation dès septembre te permettra de mieux souffler.
    Comme j’aime le dire: « Courage, Nous vaincrons »
    Profites bien de ta semaine en tête à tête. Ce n’est pas égoïste de vouloir se retrouver. Un parent épanouie est un parent heureux. Alors fonce et profite!
    Xo xo

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    1. Oooh oui, la fatigue, l’ennemie numéro 1 des mères de famille…. c’est assez insidieux, car ça s’accumule sur le long terme…et ça finit par tout contaminer 😦 Merci pour ton commentaire en tout cas 🙂

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  31. Comme je vous comprends et comme c’est rassurant de se sentir moins seule ! J’aurais pu tout écrire quasiment pareille mais autour de moi je me sens tellement entourée de mamans parfaites que cela me culpabilise tant. Je vous lis depuis le début du blog et me sens très proche : j’ai aussi 2 jeunes enfants (garçon puis fille) et je travaille aussi en RH et aussi à temps partiel (100% mais payé moins en moins de temps pour le faire : c’est tout à fait ça…) Moi aussi je peux craquer ;-(( Je crois qu’il y a un vrai mythe de la maman parfaite. J’ai analysé à force que quand je n’ai pas de temps pour moi cela craque : besoin vital de lire, me poser, me ressourcer au calme etc. Pas de grands parents qui prennent les enfants ici et cela manque cruellement donc je vous comprends parfaitement : profitez en bien !!
    Nous ne sommes pas que des mamans même si bien sûr c’est une joie immense mais cela demande une énergie énorme ! Bon courage, vous n’êtes vraiment pas seule.

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    1. Vous êtes mon clone ! 😉
      C’est vrai que les mamans parfaites sont complexantes… mais je me demande si en fait, ce n’est pas juste une fausse impression…quand on croise une maman au supermarché ou à la sortie de l’école, il est facile de se dire qu’elle a l’air de maîtriser sa vie, car nous la voyons 5 minutes en passant… et nous aussi on doit renvoyer une image de mère parfaite de temps à autre sans nous en rendre compte… (une des blogueuse que j’aime beaucoup a d’ailleurs écrit un super petit texte à ce sujet : https://3enfantsen3ans.com/2017/08/08/future-maman/ )

      Je crois que n’importe quelle maman, une fois sa jauge d’énergie dans le rouge, est capable de se transformer en une horrible marâtre ! 😉

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  32. Ma pauvre…
    J’en ai quatre dont le plus grand à 6 ans.
    Ne t’enfermes dans cette monstrueuse spirale.
    Peu importe que ce soit une passade l’important est que tu te sentes mal. Tu as raison de tenter tout ce que tu peux/veux car il ne faut pas garder tout ça au fond de toi.

    Si ça peut t’inspirer…
    1 – La culpabilité je m’assoie dessus. Certes elle tente sa chance comme pour tout le monde mais faut la pousser un peu sur le côté y a des choses plus importantes que ça.
    2 – La babysitteur spéciale soirée existe depuis la naissance de Pilou2. Elle nous permet ne serait-ce qu’une soirée de temps en temps de manger dans le calme et de regarder un film sans avoir besoin de monter 15 fois dans les chambres.
    3 – La femme de ménage Nous a été présentée un an après la naissance de Pilou3. Il a fallu passer le cap de la honte, la peur… Aujourd’hui un seul regret ne pas l’avoir fait plus tôt !!!!!
    4 – Ce cap est plus récent puisqu’il date de l’année dernière. La moitié des vacances scolaires ils **trois sur quatre pour le moment** vont au centre aéré. D’abord à la demande de leur part puis pour me soulager durant la dernière grossesse et finalement parce que tout le monde y trouve son compte.
    5 – une fois par mois **voir peut-être bientôt deux je fais un essai début septembre** je vais chez l’esthéticienne. Pour « m’entretenir ». Ça ME fait plaisir et ça fait plaisir à Papa aussi.
    Pour le coiffeur c’est à chaque vacances scolaires **Pas le même budget…**. La encore tout le monde y trouve son compte : moi, papa, les Pilous qui adorent que je change de tête et le coiffeur 😉
    6 – le vendredi soir c’est MON soir. J’ai yoga **j’aime ça ça me detend**. C’est Papa qui gère le repas et le couché des Pilous. Et là aussi que du bonheur… sauf pour Papa mais il peut se sacrifier 1h30 par semaine !

    Bref ça vaut pour moi et ça marche.
    Ça ne supprime en rien les moments dans le creux de la vague comme tout le monde. Mais la vie de famille est nettement plus harmonieuse.

    Je te souhaite beaucoup de courage pour retrouver harmonie et sérénité dans ta vie de famille ♡♡♡

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    1. Merci beaucoup GToch pour ton commentaire… très inspirant ! J’aime vraiment l’idée du moment « pour soi » qui revient toutes les semaines au même moment… ça fait un jalon, un moment rien que pour soi où l’on sait qu’on pourra se consacrer à un truc qui nous plait… c’est super comme principe !!!

      Bon, et le buget coiffeur…. bien d’accord avec toi, on ne peut pas y aller toutes les semaines hein !! 😉

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      1. Surtout que le fait que ce soit régulier les enfants le comprenne et savent parfaitement ce qu’il doivent faire.
        Ils savent que la femme de ménage passe le vendredi et donc que le jeudi soir ils doivent ranger leur chambre **ça ne veut pas dire que ça se passe dans la joie et l’euphorie 😉**.
        Ils savent également que le vendredi soir Maman va au sport. Chacun son sport chacun son jour 😊
        Ils comprennent énormément de choses ces petites bêtes!
        Trouve ce qui te correspond et encore une fois tout mon soutien ♡♡♡

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  33. Au risque de répéter ce qui a déjà été dit : oui, nous sommes vraiment nombreuses à passer par là, merci d’avoir mis tes mots émouvants et toujours aussi justes sur cette expérience. Je vois d’ailleurs passer beaucoup d’articles sur le thème du ras-le-bol de la parentalité positive ces jours-ci, peut-être parce que cela correspond à mon état d’esprit actuel. Marre de me dire que si la petite pleure et qu’on ne l’accompagne pas assez, on va abimer son cerveau si immature et lui faire perdre confiance en elle et en l’humanité, qu’on la pollue avec les petits pots Blédina même si à certains moments elle n’aime que cette horrible pâtée, sans parler du meuble en panneau de particules dans sa chambre qu’on n’a pas aéré avant de le monter, de l’exposer à une mère aussi nulle et néfaste que moi, pas étonnant qu’elle ne marche pas encore à son âge et transforme les repas en tragédie, etc etc.
    Oh ce sentiment de cauchemar d’être sur un tapis roulant qui va trop vite pour nous, et qu’on a beau faire des efforts, on va s’écrouler tôt ou tard, et se vautrer méchamment…
    Donc, à l’occasion des 11 mois de mon petit trésor je faisais un bilan de cette année bientôt écoulée, et les mots qui me sont venus sont exactement ceux-là : l’année la pire de ma vie. Des moments incroyablement doux et forts aussi, mais en minorité tels que je les vois pour l’instant. Le manque de sommeil fait effectivement ressortir des aspects de nous qu’on n’apprécie guère, surtout la tranche horaire maudite de 2-3h du matin.
    Courage pour la suite, la sortie du tunnel est proche, surtout avec l’aide que tu as eu le courage de chercher !

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    1. Ah non mais clairement, ne pas aérer les meubles blindés de produit chimiques sortis tout droit de l’antre de l’enfer (comprendre, ikéa) quelle idée aussi !!! 😉 😉 😉

      Hhahah je plaisante, mais c’est vrai que c’est le défaut de l’éducation bienveillante version extrémiste, c’est que tu as l’impression qu’au moindre faux pas, tu vas abîmer ton enfant et lui laisser des séquelles à vie… heureusement que ce n’est pas le cas.
      J’en viens à penser que l’important, ce n’est pas tant tel ou tel « événement » ou « moment », mais l’ambiance dans laquelle baigne l’enfant… une ambiance bienveillante ne veux pas dire qu’il n’y aura jamais de cris, de mots ou de geste blessant de la part du parent, mais que l’enfant pourra ne pas retenir que ça et voir ces « accidents » comme ce qu’ils sont : les limites de ses parents… 🙂
      (à l’inverse si l’ambiance est violente ou pas « saine », tu auras beau faire de chouettes activités Montessori le mercredi aprem, je pense pas que ce soit ça qui aide l’enfant à être apaisé…!)

      Merci beaucoup pour ton commentaire et ta description de la mère nulle et néfaste que tu n’es pas du tout, mais qui m’a bien fait rire…car je lui ressemble un peu huhuhu !!

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  34. (mon commentaire de cet après midi a sauté ? )
    Merci pour ce texte très fort que tu as l’air d’avoir littéralement dégueulé… Comme un trop plein qui sort, qui nous montre ton humanité, tes limites.

    Depuis 66 mois nous sommes dans un tourbillon de couches, de biberons, d’apprentissages divers et variés… Qu’un docteur il y a deux ans a tiré la sonnette d’alarme… Certains soirs, je regarde par la fenêtre toutes les minutes pendant le dîner des enfants jusqu’à ce que mon mari arrive… Quand enfin il est là, je le plante avec les 3 gosses parce que je n’en peux plus !
    Aujourd’hui, petit dernier a 2 ans et demi : mon mari et moi entrevoyons la lumière au bout du tunnel… et je travaille mon CV.

    Ton article montre ta force : tu as décidé que cela devait changé et amorcé le mouvement. Tu as bien raison de faire la mauvaise mère et laisser tes deux petits pendant deux semaines. Ils vont te manquer, mais tu en as besoin. Tu as besoin de repos et tu as besoin de faire autre chose qu’eux.
    Sincèrement, je pense que, si enfin tu arrives à dormir pour de vrai, le genre de sommeil qui fait qu’on se réveille toute fraîche, qu’on s’étire tranquillement et mollement avant de sortir de son lit… et bien tes enfants seront plus calme et chou avec toi… vous aurez rompu le cercle vicieux qui t’a poussé à écrire ce texte.

    On reproche souvent aux blogueuses de se montrer sous leur meilleur jour. Merci d’avoir eu le courage de parler d’une vérité vécue par beaucoup.

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  35. Ton article tombe tellement à pic, si tu savais…
    Je n’ai qu’un enfant, et ce n’est pas une question de pression dans mon cas, je ne m’en mets pas (ou du moins, je n’ai pas l’impression). C’est plutôt d’adaptation à une nouvelle réalité. Oscar vient d’avoir un an et je ressors de ces 12 mois (+ 8 mois de grossesse) où je me suis donnée toute entière, je me suis oubliée à son profit… et les hormones m’y ont aidée. Il tète moins, je souhaite le sevrer, je commence à souffrir de cet allaitement — c’est un cercle vicieux, moins il tète, moins les hormones sont présentes, moins j’ai envie qu’il tète, moins j’ai envie qu’il continue de dormir dans notre chambre, moins j’ai envie de passer ma journée à l’observer béatement ouvrir ses livres et donner des bisous à ses peluches. Sans compter qu’elles font n’importe quoi, ces hyènes d’hormones auxquelles je suis tellement sensible depuis toujours: je reconnais bien les pics aux cheveux super gras un jour alors qu’ensuite ils tiennent trois jours entre les shampoings, les affreux boutons au visage (j’ai 30 ans merde!) qui soudain pullulent puis disparaissent, mais tout ça me donne aussi cette horrible impression que, certains jours, je n’ai pas envie d’être sa mère. C’est affreux, mais c’est une phase avec laquelle il faut que je compose, et peut-être que mes hormones vont se normaliser… Je l’espère. J’aime bien les accuser, mais évidemment il n’y a pas que cela.
    Mon mari me dit qu’il retrouve celle que j’étais d’avant la grossesse, je suis passée de mère complètement animale à celle qui soudain laisse son petit à la grand-mère pour aller voir un film de 2h30 et qui lui dit de l’emmener en balade toute la journée parce que tout ce que je veux, la tout de suite, c’est être complètement seule. Il voit le contraste lui aussi, mais c’est bien plus difficile à vivre pour moi. Évidemment, je culpabilise — pas d’aller au cinéma, pas de m’enfermer dans le bureau pour écrire, mais de me dire que je ferais bien ma valise là toute suite et que j’ai quand même une folle envie de m’enfuir…
    Je travaille de la maison et mon mari va retourner au lycée où il enseigne très bientôt, vais-je tenir ce nouveau rythme? Tant de questions, zéro réponse, sauf que j’aime mon fils, mais est-ce que je l’aimerais moins si il n’était pas accroché à moi jour et nuit? J’ai peur de m’engager dans la pire année de ma vie.
    Je lisais récemment l’histoire d’une femme qui a une petite fille de 3 ans et qui disait qu’elle sent qu’elle a enfin acceptée cette nouvelle réalité seulement maintenant, et que passer de non-mère à mère n’a pas été une mince affaire, que ça ne tombe pas sous le sens, et que oui on regarde en arrière en se disant qu’on était jeune, insouciant, libre, pas responsable d’un autre être en dehors de soi. Ça me fait un bien fou de voir, grâce à elle et grâce à toi, et grâce aux 54 commentaires qui t’ont été laissés, que je ne suis pas la seule qui vit ces moments qui me rendent toute confuse… L’été me rend bizarre en général, je repense à mes années sur la plage avec les copains, le sentiment de liberté qui va avec, et puis je vois de loin les mariages auxquels je ne peux assister parce qu’il y a un océan entre nous, je me demande ce que je fais là dans un pays que je n’aime pas, je me demande aussi si je retournerais un jour travailler en Afrique… Cette année, c’est exceptionnellement fort. Et c’est dur.

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    1. Alalala ton commentaire me fait sourire car tu illustre parfaitement la confusion qui m’a habité en devenant maman et qui continue de s’inviter régulièrement (et franchement, même avec ma numéro 2, rien n’est jamais figé !)

      J’ai abandonné toute ambition d’être rationnelle (alors qu’à la base, je le suis de manière un peu extrême…) Par exemple, avec ma puce, je me suis découverte extrêmement fusionnelle, un peu animale comme tu le dis, avec pourtant des passages où je la rejetais presque, ayant brusquement envie de pouvoir sortir de l’allaitement (ce qui n’a pas été une mince affaire…) et retrouver mon autonomie… bref, parfois, faut juste constater, pas chercher une explication à tout prix… !!
      Oscar a un an, il change encore tous les jours à son âge, ça veut dire que toi, tous les jours il faut que tu adaptes, ajuste le fait d’être sa maman…avec des phases plus calmes, et d’autres pleines de changement… la fin de l’allaitement est une sacrée étape, faire dormir son enfant hors de la chambre parentale aussi quel que soit l’age du bébé. Déjà si tu sens que l’envie grandit de ton côté, c’est peut être que c’est le bon moment pour vous…?

      Bonne réflexion de ce côté là, même si au final, il faut surtout écouter ses tripes 😉
      (et heu… les boutons, même à presque 32 ans ma fois…. je suis d’accord qu’on s’en passerait… c’est dingue ça, on va avoir des rides avant de se débarrasser de l’acné 😉 )

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  36. Je t’envoie pleins de chaudoudoux …
    Je ne sais pas quel âge tu as, mais à 26 ans, j’étais à ta place. J’ai vécu ce quotidien qu’on vit comme un enfer. Mon aîné avait 2 ans 1/2, ma fille avait 1 an, je bossais à 100 % à 20 minutes de la maison sans bouchons mais il y avait toujours des bouchons … et mon homme bossait à Paris (on habite Lille). Il partait donc tôt pour rentrer tard et ne pouvait pas m’aider avec les enfants. J’ai serré les dents, comme tu dis. On sent une boule noire se former et grossir au creux de notre ventre. A l’époque je n’avais pas de blog, j’étais juste inscrite sur les forums aufeminin où je cherchais du réconfort.

    Je ne vais pas te mentir, ça a été mieux quand ma fille a eu 2 ans.

    Si on a patienté pour faire un 3ème c’est en grande partie pour ça.
    Et tu as raison, on oublie et ne se souvient que des doux moments après. Enfin, quand on lit des billets comme le tien, on se souvient à nouveau, ça revient.

    Je ne vais pas te dire qu’avec 3 enfants dont 2 ados c’est tout rose, surtout que désormais j’essaie de travailler de chez moi et donc je les vois tout le temps (et ils ont tous les temps de me solliciter, de se chamailler … ). Parfois j’ai envie de partir en vacances seule, sans personne, qu’on me laisse tranquille. Parfois, je serre encore les dents.

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    1. Merci pour les chaudoudoux… 🙂
      La boule noire qui grossit au creux du ventre, et qui pèse toute la journée… je vois très très bien 😦 J’en trimbale une énorme en ce moment, j’espère que le départ demain en vacances l’allégera !!!!

      Même si je me doute que l’adolescence doit être un sacré challenge aussi, je suis heureuse de voir ta situation s’est quand même améliorée… cela me donne de l’espoir !!!! (bon, même si, comme toi, je m’attends à encore serrer les dents assez souvent !!)

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  37. En fait la, j’aimerai juste te prendre dans mes bras pour que tu puisses y verser ta fatigue et tes larmes.
    Bravo pour le nouveau boulot, j’espère que cela te conviendra. Et pour ces coups-durs, pour ces vacances et ce nouveau job, je porte tout ca dans mes prieres…

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  38. Oh que non tu n’es pas la seule… et quand je lis tous les commentaires, j’espère que tu en seras autant convaincue que moi. On n’est pas de superwomen, des super mamans, des super femmes, des super business women. On fait toutes ce qu’on peut, finalement. Avec nos moyens, notre histoire, notre vécu, nos forces et nos faiblesses. Surtout ne culpabilise pas, et ne laisse jamais personne te sentir mal. En en parlant et en agissant comme tu le fais, aie conscience que c’est la meilleure chose que tu puisses faire pour toi et pour ta famille. Je te souhaite de retrouver les moments heureux, de plus en plus, encore et encore… Je t’embrasse !

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    1. Merci beaucoup, ton message me fait tellement chaud au cœur !!
      Faire ce qu’on peut, faire de son mieux… c’est juste dur quand on se rend compte que ça ne suffit pas toujours… mais tu as raison, personne n’est super woman…
      Mais je vais tout faire pour rebondir, grappiller les moments heureux et trouver des solutions pour maintenir la fatigue à distance 🙂

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  39. Bonjour,
    Je viens de découvrir ton blog et je comprends tout à fait ce que tu ressens. Je suis maman d’une petite fille de 13 mois. Elle est magnifique, elle a fair ses nuits très vite, elle mange bien, sourit tout le temps, son papa est hyper présent. Mais, je n’ai jamais été aussi fatiguée de ma vie. Je suis maîtresse d’école et pour la première fois, j’ai eu la désagréable impression de ne pas m’investir pour ma classe.
    Après avoir fait le bilan de cette année, je crie haut et fort que pour ne pas vivre à côté de ses pompes c’est avant tout d’être une maman heureuse. Alors, fonce et prend ces deux semaines comme un cadeau et ne culpabilise absolument pas de laisser tes enfants.

    Bonnes vacances à toi.

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    1. Merci Caro 🙂 Ta puce a l’air d’être adorable, mais je sais bien que nul n’est besoin d’avoir un enfant « difficile » pour arriver quand même à saturation…. 😦
      Et cela doit être frustrant pour toi de ne pas pouvoir t’investir autant que tu le souhaiterais pour ta classe…

      Tu as bien raison, vivons dans nos pompes, et soyons heureuse !!!! 😀

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  40. je me revois y a 2 ans en lisant ton article … Louloutte 2 ans et demi, Loulou a agrandit la famille … Il a mit 11 mois a faire ses nuits, il fallait le bercer pour l’endormir, il dormait peu la journée, il pleurait beaucoup ( cause de tout ca reflux diagnostiqué tard ) j’etais épuisée, a bout de nerfs, je me souviens ne plus supporter ses pleurs tellement il pleurait et tellement j’etais épuisée !!! j’aurai pu péter les plombs mais je pouvais pas, papa avait encore moins de patience que moi, jamais voulu laisser loulou a Mamie vu que justement il dormait pas … je devais tenir le coup ! la 1ere année avec le recul a été très dur avec mes 2 loulous mais durant ses 12 mois j’ai essayé de ne pas me l’avouer mais si j’avais réalisé dans cet état j’étais arrivée j’aurai sombrée je pense ! y a quelques semaines, j’ai vu une amie qui a eut un bébé ses 2 enfants ont 2 ans et 3 mois d’ecarts … On est passé a 11h elle revienait d’un tour de poussette, elle avait preparé deja a manger, mis la table … Je me suis revu 2 ans en arrière et la j’ai réalisé a quel point c’etait dur… très dur la 1ere année avec 2 enfants rapprochés a gerer !

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  41. Merci pour ton commentaire 🙂
    Ne pas pouvoir passer le relais, je n’ose même pas imaginer comme cela a du être dur ! Effectivement tu devais sûrement être un peu en mode « si je m’arrête, je m’écroule »
    Je suis contente de lire que cela va quand même mieux 🙂
    J’espère pouvoir me dire la même chose d’ici quelques semaines !!! 😀

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  42. Je viens de tomber sur ton article. Bravo pour avoir osé parler de ton mal-être. J’aimerais en faire autant sur une place publique, mais déjà que je trouve que je passe beaucoup de temps à me plaindre… Personne n’a dit que c’était simple d’avoir des enfants. Je compatis grandement aux difficultés que tu rencontre, la situation est similaire aussi. Et pour la liste, nous on l’a fait et à 2 en plus… :p

    Il faut garder espoir, se fixer de touts petits objectifs qui te permettront d’atteindre ce moment de bonheur que tu attends. Il ne faut pas viser la lune, mais déjà viser à quelques mètres c’est énorme.
    Je suis de tout coeur avec toi.

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    1. Une camarade de liste 😉 !!!
      Je passe mon temps à me plaindre aussi… 😦 en général, ça me permet de libérer la pression, de ne pas trop accumuler pour ne pas exploser d’un coup, mais là ça n’a pas suffit…

      Tu as tout a fait raison pour les petits objectifs, les petits moments de calme qui permettent de souffler et dont il faut profiter… car si on attend d’être au calme avec des heures devant soi pour faire une activité, que tout soit parfait etc… ben on n’en profitera pas avant la retraite !!!!

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  43. Bon j’avais écrit un énorme commentaire mais apparemment il n’est pas passé, je sais pas si j’ai le courage de le réécrire en entier !
    Pour en avoir parlé avec toi en privé je crois que tu sais déjà ce que je j’en pense. Finalement tu as bien fait de suivre mes conseils et de poser tout cela par écrit, je vois que ça parle à beaucoup de mères.

    J’ai l’impression que beaucoup n’osent pas dire que ça ne va pas alors que même si tout parait parfait de l’extérieur tout le monde a le droit de baisser les bras, a le droit de souffler, de dire que ça ne va pas. Il ne faut pas s’excuser pour ça. Je sais un peu ce que c’est car étant à la maison je dois me justifier pour tout car après tout je suis en vacances, je n’ai pas le droit de dire que je suis fatiguée ou que je n’en peux plus et pourtant si tu savais, il y a des journées et l’avoir avec moi constamment me pèse, où je ne supporte pas ses cris, où j’aimerais avoir ne serait-ce que 5 min pour un pause café. Du coup la plupart du temps je ne dis rien et je fais.

    Tu n’es pas égoïste de vouloir les avoir loin de toi pour te retrouver pour ensuite mieux les retrouver. Il vaut mieux en avoir conscience que d’arriver jusqu’au burn out !

    En tout cas avec tes congés, le nouveau travail qui arrive je sui sûre que ça va vite aller bien !
    Je t’embrasse et tu sais que je suis là si tu as besoin 🙂

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    1. Flûte pour ton commentaire, je ne le retrouve pas dans mes indésirables non plus…. 😦
      Merci pour tes mots et ton soutien… constant ! C’est grâce à toi en grande partie que j’ai écris ces lignes !!

      Et c’est vrai que c’est délicat de s’avouer ou d’avouer tout court que les enfants cela peut être très dur…
      J’imagine bien que pour toi c’est même encore plus compliqué à faire entendre…quand on est chez soi, les gens pensent qu’on est en congés… mais s’occuper d’un tout petit c’est un vrai boulot… d’ailleurs on paye les gens qui font ce travail, ils ont des heures de pauses réglementaires, et une heure de fin de service… et même des congés PAYES ! On n’attend pas d’eux qu’ils s’occupent H24 et 7 jours sur 7 de nos petites têtes blondes alors… pourquoi est ce si compliqué de comprendre qu’une maman au foyer ne peux pas être 100% du temps consacrée à son enfant sans accumuler de la fatigue et de la frustration….? 😦

      Je t’embrasse !

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  44. Hello!
    Ton article a eu une forte résonance en moi, à tel point que j’ai mis longtemps à rassembler mes idées pour y répondre. Moi aussi j’ai trébuché, il y a maintenant 6 ans. A l’époque je n’avais pourtant qu’un enfant et j’étais en congé mat… Bref, sur le papier, rien de bien insurmontable, hein? Et ben si, ça l’était. Objectivement, ce bébé était épuisant et m’a épuisé jusqu’à la folie. Mais moi, je redoublais d’efforts en me disant « punaise c’est pas possible mais pourquoi tout le monde y arrive et pas moi? »
    Personne n’est à l’abri d’un burn out, mais certaines personnalités y sont plus exposées. Le phénomène a été étudié notamment pour les burn out professionnels : ce ne sont pas les collaborateurs fragiles et qui se voient comme tels qui y sont le plus sujets mais au contraire ceux qui sont reconnus et se reconnaissent comme des piliers, ceux qui -habituellement- encaissent, ceux qui sont solides. Ils poussent leurs exigences jusqu’à la rupture.Je n’ai pas de référence pour les burn-out familiaux, mais je ne vois pas pourquoi le phénomène serait différent?
    Les victimes de burn-out sont -en général- le contraire des égoïstes et paresseux, sinon, ils ne seraient pas arrivés jusqu’à cette extrémité.
    Bref, je me permets de te recommander un peu de bienveillance… envers toi même, parce que moi, j’en ai manqué quand j’étais dans la tourmente. Mais, je suis pas inquiète, la fin de ton texte montre que tu as su prendre le taureau par les cornes avant qu’il ne soit trop tard. Il te reste encore le discernement de lâcher sur certains points, aussi difficile que ce soit…

    Et après qu’en restera -t-il? J’ai souvent parlé de cette époque avec Chupenn, il ne se rappelle de rien (certes il était petit), ne semble avoir aucune « séquelle ». Ça parait peut-être évident mais cale m’a taraudé longtemps. Ce qui a achevé de me convaincre, c’est une sage-femme qui m’a fait réalisé que ce que nous reprochons à nos parents est différent de ce qu’ils se reprochent. Pour avoir fait l’exercice avec mes propres parents, c’est édifiant! Alors, oui, je suis à peu près sûre que Chupenn ne me reprochera pas d’avoir été cette mère imparfaite.
    En revanche, moi, 6 ans plus tard, je tourne encore autour de cette période avec tous un tas d’interrogations négatives comme positives, la culpabilité est toujours là, mais de cette expérience j’ai aussi acquis plus d’empathie, c’est « grâce » à cette période que j’ai trois enfants (je développe pas ici, mais j’en suis convaincue), et… c’est pendant cette période que j’ai commencé à écrire (un autre blog, fermé depuis), passion qui ne m’a plus quittée.
    Je te souhaite plein de courage… et de bonnes vacances!
    Johanna

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    1. Merci Johanna pour ton commentaire.
      J’ai lu tes derniers textes et je vois que certaines larmes d’il y a six ans coulent finalement aujourd’hui aussi… mais que du coup peut-être aussi, et j’espère vraiment, certaines vieilles blessures pourront cicatriser à leur tour…

      « pourquoi tout le monde y arrive et pas moi? »
      C’est exactement la question qui tourne en boucle dans ma tête depuis des mois…. 😦
      Avec c’est vrai, la peur que la réponse ce soit au final « tu n’y arrives pas, car tu es trop nulle, trop faible, trop paresseuse etc. »
      En lisant ton commentaire, et celui des autres mamans je me rends compte qu’en fait, les passage à vide, les fonds du gouffre sont plus nombreux qu’on ne le pense. Et que la pression qu’on se met, le manque d’indulgence qu’on s’inflige parfois sont des facteurs aggravants.

      J’ai bon espoir d’arriver à trouver mon équilibre, tout comme tu semble avoir trouvé le tien même après des moments difficiles… 🙂

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  45. Pfiou.

    Si je ne savais pas déjà pourquoi je voulais m’arrêter à 2, voilà qui ne ferait qu’ajouter une pierre à mon édifice.

    Une question me vient cependant à l’esprit… Est-ce aussi compliqué pour le papa ? Non parce que sinon, le problème est peut-être plutôt à chercher du côté de l’équilibrage…

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    1. Maman BCBG, best moyen de contraception EVER ! 😉

      La question de l’équilibrage s’est bien entendu posé de manière assez pointue ces dernières semaines.
      J’ai pu dire et faire comprendre que je portais trop de choses, et qu’il fallait faire des ajustements. Nous avons d’ailleurs échangé nos « tours » avec mon mari… il est passé du soir, et moi du matin par exemple… un espèce de « vis ma vie » qui a été assez éclairant…. !
      D’où la décision de déléguer certaines choses, et qu’il en reprenne certaines pour que je puisse me dégager du temps.
      La répartition des tâches n’est pas le seul élément qui m’a poussé à bout, mais c’est évident que le rééquilibrage sera un facteur essentiel 😉

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  46. Tu as raison, aucun être humain peut tenir ce rythme sans flancher. Le plus dur étant de ne pas avoir un seul moment à soi. Tu as eu le grand courage de reconnaître les signes avant coureurs du burn out et de prendre les dispositions qu’il fallait : trouver un job plus près, confier tes enfants aux grands parents… Bravo pour ton courage ! On s’en fait une montagne de confier nos petits bouts, mais c’est vital !!! Ne te laisse absolument pas culpabiliser. Pour être de bons parents bienveillants, il faut recharger les batteries. En plus les enfants s’enrichissent du contact avec Papi-Mamie, cela leur fait du bien aussi d’avoir un « référent » différent (souvent plus « gâteau  » et moins stressé que leurs parents !) J’ai pu le constater car on vient de laisser nos filles quelques jours à ma belle mère et à leurs grandes cousines, et je trouve qu’elles ont « mûri » depuis notre départ ! Bref. Je te souhaite, je vous souhaite, à Papa pas bcbg et à toi, de buuuuuller, de « far niente », mais vraiment, de vous regarder dans le blanc des yeux en riant bêtement, de programmer ce que bon vous semble, comme je viens de le faire avec mon Basque ces derniers jours dans les montagnes des Pyrénées, ça fait un bien fou ! Et autorise toi, même après les vacances, à appeler à l’aide. Quitte à rogner sur d’autres budgets… je sais, plus facile à dire qu’à faire. Tout ça pour dire que je compatis pleinement car j’ai vécu une situation un peu similaire, un peu borderline cette année aussi (20 mois d’écart entre les poulettes, la petite qui ne faisait pas ses nuits jusqu’à il y a encore 2 semaines, et ça reste fragile, la grande qui avait décidé de se réveiller aussi la nuit pour des cauchemars, mais heureusement pour moi je n’ai pas le boulot hyper prenant et chronophage que tu as)… Allez… j’arrête ce com trop long, mais complètement motivé par ma solidarité de maman débordée pour la top maman que tu es, qui a eu bien raiso d’émettre et d’admettre des signes de détresse. .. tu tiens le bon bout, on tient le bon bout, et nos petits bouts deviendront grands et nous feront passer encore plein de bons moments… on va continuer à ramer, mais à apprendre aussi à nous ménager. Haut les cœurs et n’hésite pas à en parler si tu as besoin….

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    1. Merci beaucoup beaucoup pour ton commentaire !
      Tu as raison, une semaine en Ecosse à se regarder dans le blanc des yeux avec mon mari nous a fait un bien fou… d’ailleurs je pense que si la semaine en famille a pu aussi bien se passer, c’est grâce à ces quelques jours égoïstes en amoureux.

      Et d’accord avec toi : deux semaines chez Bon-Papa et Bonne-Maman et j’ai retrouvé mes enfants changés, grandis et… très gâtés hein, aussi, avouons le !!!!

      20 mois d’écart, j’ose imaginer que ce doit être très très sportif ! J’espère que la tendance se confirmera pour les nuits de ta puce (mais il parait que l’air de la montagne fait dormir… et il y a quelques jolies montagnes près de Genève 😉 )

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  47. De tous les articles que tu as écrit et que j’ai pu lire c’est de loin mon préféré ! Tu casses un tabou que notre société nous incombe. Comme c’est « inconcevable, impensable et même honteux » de ne plus en pouvoir de ces enfants.. pourtant cela arrive. Et je trouve que la bonne thérapie c’est de savoir le reconnaître en temps et en heure. Il m’est arrivé que très peu de fois ce sentiment parce qu’il est vrai, je dois bien l’avouer, que j’ai un petit garçon très facile à vivre (à deux semaines de vie il faisait ses nuits, c’est un bébé qui ne pleure que très peu…) Bref c’est un peu le gros lot de la loterie quoi. Mais du coup quand il lui arrive de pleurer durant des heures (chouinchouin et compagnie) je suis très vite dépassée parce que je n’ai pas l’habitude. Et plusieurs fois j’ai eu envie de le jeter par la fenêtre. Non je rigole évidemment mais ce sentiment était aussi culpabilisant que dévastateur. Il faut apprendre à faire un break avant que notre corps le fasse pour nous. Je trouve ça super que tu puisses profiter de toi pendant la première semaine de tes vacances ! Ça va te faire un bien de malade. Rien de mieux que de recharger les batteries à bloc hein !!!! En tout cas je suis de tout mon cœur avec toi. J’ai 23 mois d’écart avec mon petit frère (qui est né handicapé) c’est te dire comme j’ai vu ma mère galérer (à l’époque la malformation de mon frère n’était pas reconnu donc mon père travaillait de 2h à 23h tous les jours).. autant te dire que je lui tire mon chapeau à ma maman. Mais sache une chose, elle a réussi ! Donc zen, reprends des forces et fonce de plus belle !
    Bon et puis continue de nous livrer des billets comme celui ci tant il met des mots sur nos propres maux. Oui parce qu’on se le dise, le sentiment que tu décris et bien plus commun que ce qu’on pense !
    Je t’embrasse bien fort 😘💝

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    1. Merci Boubou pour ton commentaire 😀
      Et tu as bien raison, la meilleure thérapie est celle qu’on parvient à éviter !! 😉

      Lorsque sa fille est née, la maman d’une amie lui avait confié « C’est normal d’avoir envie de jeter son enfant par la fenêtre. Ce qui n’est pas normal, c’est de le faire »
      Alors oui, ménageons nous pour ne pas arriver jusqu’au point de rupture, de non-retour…
      Cela a du être tellement dur pour ta maman 😦

      Et je te confirme : une semaine en amoureux nous a fait un bien de malade !!!!!

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  48. PS : lorsque mon fils s’est fait hospitalisé à 2 mois de vie, il m’est arrivé un soir de craquer. Literalement. Je me suis effondrée de fatigue. J’étais épuisée. Raide. Entre l’allaitement et le fait de ne pas dormir (oui parce que pour eux, un siège en cuir qui craque sous le poids du temps est considéré comme un lot.. oui oui..) et puis mon chéri a finalement fini par le dire de rentrer pour que je dorme ! J’en avait grandement besoin. C’était viral. J’étais devenue incapable de m’occuper de mon fils tant j’avais besoin de m’occuper de moi. Je suis rentrée. Et mon fils a pris le biberon durant cette nuit là auprès de son papa. J’ai tellement culpabilisé par la suite. Surtout que ça a foiré mon allaitement. Mais clairement c’était vital pour moi de partir le temps d’une nuit pour que je puisse dormir au silence -dans un noir profond- le temps de quelques heures. Le lendemain j’étais prête à reprendre mon rôle de maman à bloc. Alors pense à toi, à vous. Prenez le temps de vous retrouver pour mieux vous épanouir auprès de vos enfants. 😘

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