BCBG·Tranche de vie

Je suis un être à la recherche… [Hors-série partie I]

Maman BCBG blog - Mariage 1

Comme évoqué dans cet article : Noces de bois, voici un texte jamais publié que j’avais écrit à l’époque de mes préparatifs de mariage.
Presque six ans plus tard et après un bon dépoussiérage, il est temps que je partage avec vous ce petit hors-série, un peu éloigné des considérations habituelles sur le dur métier de maman . Mais bon comme on dit « l’ennui naquit un jour de l’uniformité » 🙂

 

La recherche de la robe… (Pardon « LA robe » comme on dit sur la blogosphère mariage que je fréquentais assidûment il y a quelques années de cela 🙂 ) c’est une question qui m’a taraudée dès le début des préparatifs, même si auparavant les jolies robes blanches ne m’intéressaient pas spécialement.

Je suis d’abord passé par la case faussement rationnelle de « On ne m’y prendra pas, ce n’est que la robe d’une journée après tout, au pire je trouve une jolie petite robe blanche chez Zara ou H&M, je demande à une couturière de rajouter trois rubans et hop, on n’en parle plus ! » … à un extrême vaguement hystérique du style « Haaan cette robe Delphine Manivet est une tuerie, ok elle représente mon budget fringues des dix ans à venir, mais je la veeeeuuuux !!!!!!». 

Deux semaines de visionnage intensif de blogs de mariage te changent une future jeune mariée.

Et puis finalement, j’ai établi ce par quoi j’aurai mieux fait de commencer à savoir un budget et quelques idées directrices :

  • une robe blanche (si si c’est déjà un critère restrictif)
  • pas de robe bustier (ça ne me va pas et puis je me mariais en Bourgogne, au mois de mai… l’optimisme ne tue peut-être pas, mais la pneumonie si)
  • pas de robe qui fasse trop « princesse meringue » (parce que moi, je me sentirais un peu perdue si je devais nager dans le tulle, les plumes et les paillettes en plus de nager dans le bonheur le jour J)

Équipée de Petite-Soeur, ma complice de toujours au goût (presque) toujours sûr, je me suis donc lancée dans la tournée des boutiques.
J’avoue que j’imaginais un peu une révélation, genre « C’est ELLE, c’est TA robe » sur fond de musique céleste style Alléluia de Haendel dans la boutique pendant que le ciel entrouvert auréolerait de lumière l’Élue…
En réalité… ça ne s’est pas précisément passé de cette manière.

 

Premier essayage dans une adorable boutique privée, façon boudoir parisien cosy et chaleureux avec une vendeuse charmante qui nous a privatisé sa boutique le temps des essayages de robes toutes plus belles les unes que les autres. Très belles. Trop belles… j’ai beaucoup hésité pour une merveille signée Jesus Peiro, mais pour d’obscures raisons budgétaires et même si la robe m’allait comme un gant, j’ai du me résigner : elle était trop chère. Ou j’étais trop pauvre. Ou les deux.

Jesus Peiro - catalogue 2012
Crédits photos : Jesus Peiro – Catalogue 2012 (Éternels regrets. Mais soyons honnêtes, je serais encore en train de payer la robe à l’heure qu’il est et je serais du coup sûrement aussi épanouie que la mariée sur cette photo !)

 

J’ai continué avec Pronuptia, à Paris toujours. L’accueil était beaucoup moins personnalisé et nous avons attendu très longtemps, malgré le rendez-vous pris.

Lorsque arrive enfin mon tour c’est la catastrophe… la vendeuse me tend la première robe, je lève les bras, m’engouffre dans la soie froufroutante et …

« ssssshhhhhrrrrriiIIIIIitttttt »

Un affreux bruit de déchirure se fait entendre, nous figeant tous sur place.
J’ai senti mon sang se glacer… à tous les coups j’avais éventré la robe, j’allais devoir la payer, je serais ruinée, mon mariage serait fichu, on nourrirait les invités de Pringles et de Justin Bridou, j’allais me marier en guenilles et je… hein mais attendez, je… je SAIGNE ???

Eh oui l’affreux bruit, c’était une aiguille oubliée dans la robe qui m’avait déchiré la peau de milieu du bras jusqu’à l’omoplate… Aouch… bon je n’ai trop rien dit, ces choses-là arrivent et heureusement pour moi je ne me mariais pas dans les semaines qui suivaient (car oui, j’ai gardé la marque environ deux mois)… J’en ai quand même profité pour négocier en contrepartie le droit de prendre des photos, chose bizarrement interdite dans les boutiques de robes de mariage (genre tu vas rentrer chez toi avec la photo et recréer la robe avec ta machine à coudre et un rouleau de soie sauvage acheté au marché Saint-Pierre dans la foulée) (je ne sais pas coudre un bouton ni faire un simple ourlet hein, donc on se détend 😉 )

Au final, deux modèles retiennent particulièrement mon attention. Dans mon budget, l’un très classe, l’autre aux faux airs de princesse Disney… Ouf, au moins, je ne serais pas fesses nues le jour J !

Maman BCBG blog - Robe mariée classe
Ah la coiffure informe en mode « je me laisse pousser les cheveux pour mon mariage »…
Maman BCBG blog - Robe mariée romantique
Bon le voile de guingois, c’est la vendeuse qui avait absolument tenu à me l’accrocher sur le crâne… Pour masquer ma balafre j’imagine…

 

Étape suivante chez Pronovias à Paris. Assez impersonnel, mais le cadre est sympa avec ses petits salons privés. En fin d’essayage, il m’en restait une, que je ne trouvais pas vraiment jolie sur le catalogue, mais qui collait à mon budget. À priori ce n’est pas du tout le genre de robe que j’aime, avec ses drapés style statue grecque, mais on est là aussi pour rentabiliser ce créneau d’essayage hein, alors même si elle fait un peu moche sur le cintre, je l’essaye.
Bon en fait elle n’est pas si mal.
Elle est même bien.
Carrément bien…Mais… mais… arrêtez tout, je suis hyper sexy dedans ! Bon hop, sur ma liste des « possibles » !

Pronovias robe Abaco 2012
La robe qui ne payait pas de mine mais qui te fais ressembler direct à une manequin de pub de parfum…

 

 

Et enfin, comme ma maman n’avait pas pu venir à mes essayages à Paris, j’ai pris rendez-vous dans une jolie petite boutique dijonnaise… Avec un très large choix de plusieurs marques et une vendeuse super aimable et disponible. Et zen surtout, car en plus de ma maman il y avait mes deux sœurs, ma tante et ma grand-mère… les essayages ont d’ailleurs failli tourner à la foire d’empoigne, chacune y allant de son commentaire à chaque nouvelle robe (et j’en ai essayé huit !)… Je crois que j’ai eu le droit à toutes les réflexions…  « Très jolie », « trop décolletée », « cette robe te fait de grosses fesses », « et si on danse ? », « cette robe te fait de grandes épaules », « sublime », « cette robe te fait de grandes oreilles » (je… heu ?? Oui je n’ai toujours pas compris comment c’était possible, mais visiblement il y avait une robe qui faisait ressortir mes oreilles… Moustique, si tu passes par ici, la réflexion était de toi de mémoire…)

Et puis soudain, un instant de grâce au milieu de la cacophonie : une robe en dentelles et joli col rond White One fait l’unanimité. Tout le monde la trouve magnifique, elle me va, elle correspond à mon cahier des charges, au budget… fin de la recherche ???

Maman BCBG blog - Robe mariage White One (3)
La robe de la concorde

Ce serait tellement simple mes amis, tellement simple… La suite au prochain épisode , disponible ici !!

 

 

 

 

 

31 commentaires sur “Je suis un être à la recherche… [Hors-série partie I]

  1. Et alors… Tu as pris laquelle? Vite demain…
    Mariage prévu mais l’achat de la robe ne me fait pas du tout envie… Il va falloir le coup de Coeur et beaucoup d’heure à chercher… Comment on fait avec deux enfants en bas âge? 😅😜

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    1. C’est vrai qu’il y a tellement de choix… mais souvent, on se prend vite au jeu des essayages 🙂 Pour les enfants, mieux vaut les faire garder si c’est possible, et viser une boutique avec un large choix pour pouvoir essayer plusieurs style différents et rentabiliser ce créneau de temps libre si précieux quand on est maman 😉

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  2. Le coup de l’aiguille, c’est horrible! Franchement, je serai repartie direct, tu as attendu et tu t’es fait charcuter, jamais ils n’auraient eu mon argent.
    J’ai choisi ma robe très vite, un seul magasin, deuxième essayage, j’étais en adoration. Des fois je me dis que j’aurais peut-être pu trouver encore mieux mais elle était vraiment magnifique alors je ne regrette rien.

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    1. Je serais bien partie, mais je voulais vraiment essayer les robes que j’avais sélectionnées… et mon papa et mes deux soeurs étaient là alors je les aurait fait venir pour rien sinon 🙂
      Bon par contre ils n’ont pas eu mon argent au final !

      Trop chouette d’avoir trouvé si vite !!! 🙂

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  3. Ah les essayages de robes de mariées, c’est toujours intéressant et sympa à lire comment ce sont déroulés les recherches. Personnellement, j’ai fait faire ma robe de mariée par une amie couturière à mes parents et je n’ai jamais eu à faire des essayages de robes en boutiques de mariage. Visiblement tu n’as pas eu affaire à une vendeuse horrible dans les boutiques que tu as pu faire et tant mieux parce que je lis souvent des témoignages de mariées qui parlent de leur mauvaise expérience avec une vendeuse harpie.

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    1. Ah oui c’est vrai je suis toujours plutôt bien tombé… sauf une de chez Pronovias qui au moment de passer commande m’a dit fort délicatement « Bon, c’est compliqué avec vous car en haut, vous faites un petit 38, et en bas, un bon 40″… -_-

      C’est super aussi de faire faire sa robe exactement comme on le souhaite !

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  4. Pour moi aussi ça a été la recherche de ma Life. Pour moi c’était une Pronovias sinon rien. J’ai eu de la chance de tomber sur une revendeuse qui lançait son business, accueil ultra personnalisé. Comme toi je savais ce que je voulais: pas de strass, pas de meringue, du drapé.
    Et finalement: aucun des modèles repérés ne m’allait. C’était fadasse. Au final, j’aurai un coup de cœur pour une robe coupe sirène, plein de strass et de volants, avec un sublime boléro et pas de voile. De toute façon, avec une Pronovias, aucun risque de faire une faute de goût.
    ❤️Duesto, elle s’appelait❤️
    PS: très bien la dernière robe mais la finale t’allait beaucoup mieux!

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