Calendrier de l’Avent – 12 décembre

Douzième case… mine de rien, nous voilà presque à la moitié !

Que voulez-vous que je vous dise ? J’avais envie de dessiner une soupe 🙂

Et dans la vie, il faut faire ce dont on a envie, au moment où on en a envie… enfin en théorie tout du moins, n’essayez pas de commencer une petite sieste roulé en boule dans un coin d’une salle de réunion, ça risquerait de n’être que moyennement apprécié par votre n+1…

Blague à part, les soupes et l’hiver font très naturellement la paire, même si dans certaines famille on en boit aussi en été (c’est le cas dans la mienne par exemple. La soupe au céleri de ma Bonne-Maman est ainsi irrémédiablement associée à la douceur des dîners du mois de juillet pour moi)(Soupe un jour, soupe toujours !)
Et même si c’est un plat fort décrié (surtout par une catégorie de la population trop juste en age pour émettre un avis, si vous voulez le mien) c’est quand même une belle invention.

Songez donc : de l’eau, des légumes, un soupçon de crème fraîche et voila ! Vous avez un plat fait maison, économique et le plus souvent délicieux. Et qui embaumera votre foyer de réconfortantes odeurs qui fleurent bon la bonne cuisine.
Personnellement, une bonne soupe rebooste toujours mon ego de cuisinière, trop souvent écornée par des myriades de dîners à base de jambon-nouilles. En quelques légumes épluchés, j’ai l’impression d’assurer qualitativement mon rôle de mère nourricière. Et pour peu que j’ai cuisiné avec des légumes locaux (comprendre qui n’ont pas visité la moitié de la planète avant de faire escale dans mon assiette), je m’auto-décerne assez vite la médaille de mère du mois.
Bon, j’aimerai bien que mes enfants soient aussi prompts que moi à apprécier le fruit de mon travail, mais que voulez-vous, il parait que si un plat ne comporte pas au moins 50% de coquillette, ce n’est pas comestible.

Ahem… donc oui, la soupe (Bon sang ce n’est pas tout de la dessiner, encore faut-il avoir des trucs à raconter dessus)(J’ai l’impression de plancher sur une dissertation complètement capillotractée de français !)( Je tente un plan en trois partie ? Genre I- La soupe à travers les âges. II- La soupe à travers les pays II- Faut-il forcer les enfants à finir leur soupe ou bien est-ce de la VEO* ?)(* Violence Éducative Ordinaire)

Alors, oui, ce n’est pas très sexy on ne va pas se mentir. Disons que ça accompagne plus facilement un épisode de Louis la Brocante que l’élection de Miss France. Et que ce n’est pas forcément ce que vous proposerez la première fois que vous inviterez votre crush à venir dîner chez vous (Hin hin hin j’imagine trop la scène genre « Tu montes prendre un dernier bol…de soupe ? »Et mes charentaises, tu les aimes mes charentaises ? »)

Mais si on y regarde de plus près, il existe tellement de soupes différentes que l’adaptabilité de ce plat et la diversité des formes qu’il peut prendre contrebalance largement son apparente banalité.

Bref, je ne vais pas ici délayer la soupe plus que de raison.
Mais il me fallait rétablir les lettres de noblesse de ce plat, trop souvent méprisé.

Bon, et puis j’avais VRAIMENT envie de dessiner une soupe 😉