Quatorzième case… et si on se réchauffait ?
J’ai toujours aimé le feu.
Enfant, je pouvais rester de très longs moments juste assise devant notre cheminée, à regarder le feu ronger les bûches, et faire jaillir des chapelets d’étincelles dans l’âtre. À rêver, les yeux posés au delà des lumières mouvantes des flammes.
On ne s’ennuie jamais vraiment près d’un feu. Déjà car il y a toujours un coup de soufflet à donner ou un morceaux de bois à réarranger, mais surtout car c’est…beau et calme à regarder.
Mon Papa m’a appris à en faire un, alors que j’étais encore toute petite, et chaque fois que j’ai l’occasion d’en refaire maintenant, je me rappelle ses conseils « ne jamais radiner sur le petit bois et le papier journal ! », « Toujours souffler sur les braises ! »
J’ai également pu en allumer quelques centaines lors de mes années de scoutisme (et je sais même les allumer avec UNE seule allumette et SANS papier journal)(Merci les cheftaines russes qui sont venues passer un camp avec nous pour l’enseignement de ces techniques de survie !)(Inutile de vous dire que lorsque je vois Papa-pas-BCBG démarrer ses barbecues avec des allumes feu chimiques, je rigole franchement !!).
Le feu en camp n’est pas juste un chauffage d’appoint, mais il permet de faire la cuisine et devient source de lumière pour les veillées. Veillées qui commencent d’ailleurs systématiquement par un chant d’appel qui parle du feu et de sa légende…(et qui restent à ce jour mes plus beaux souvenirs de scoutisme)
On se rappelle alors combien cet allié pourtant dangereux était utile à nos ancêtres : éclairer, protéger, réchauffer, cuisiner, rassembler, fabriquer…. la fleur rouge a de multiples usages, même si de nos jours on s’en passe bien facilement.
La lumière vive des flammes, la chaleur des braises, la douceur des cendres… l’odeur vive et piquante de la fumée, le bruits du bois qui craque et des étincelles qui jaillissent dans la nuit… j’aime tout cela.
Et c’est encore plus beau et réconfortant en ces soirées froides et humides de décembre.
Alors je sais, qu’un jour, la maison de mes rêves aura une cheminée.
En attendant, pour les chanceux qui peuvent bénéficier d’une bonne flambée d’hiver…. Profitez bien ! 😉
Je lis ce jour au fond d’une tente en week-end de compagnie (les guides dorment …enfin je crois ^^’) et discuté avec la maîtrise de la journée au coin du feu c’est génial et apaisant .
Sauf que je vais enfumer ma chambre pendant 1 semaine avec mon manteau.
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L’odeur de feu qu’on rapporte de camp ou de week-end est la meilleure !! 😉
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Y’a une cheminée chez moi 😉
Il y a toujours eu une cheminée chez moi… j’ai appris à 8 ans comment faire du feu avec mon GP paternel. Sa technique est tout un art, il suffit, si on respecte bien sa méthode de montage en ‘carrés’ d’une seule feuille de journal et d’une seule allumette pour démarrer une belle flambée.
Le feu est tout un art.
Comme toi, je me marre quand mon homme utilise 3 journaux pour démarrer le feu et met la grosse buche devant, en biais par rapport aux chenais
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Ahahaha ces hommes… 😉
Et je suis d’accord avec toi : le feu est un art !
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On est d’accord. La maison aura une cheminée, ou il n’y aura pas de maison. Et puis, allumer un feu avec de l’alcool, c’est un hérésie, et ça donne un gout aux saucisses et aux châtaignes. Pouah !
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