Calendrier de l’Avent – 16 décembre

Seizième case… vous prendrez bien quelques papillotes ?

Je ne vais pas entretenir ici un suspens mal à propos : les papillotes sont à Noël ce que les giboulées sont à mars : un passage quasi obligé mais dont on ne retient pas grand chose (avis extrêmement partial et personnel)(mais en même temps c’est mon blog 😉 )(Donc j’ai le droit !)

Non mais franchement, face aux délicieux chocolats ou desserts de Noël, que peuvent ces modestes confiseries vaguement chocolatées ? (et je ne parle même pas des hérésies aux pâtes de fruits)( C’est un blog sérieux ici voyez vous)

Et pourtant on les retrouve invariablement à nos tables de fin d’année, un peu comme Tante Gertrude ou Cousin Hubert… Ils sont là, que voulez-vous qu’on dise de plus ? On n’allait quand même pas leur faire passer Noël dehors !

J’ai pour ma part une théorie sur ce qui justifie cette exceptionnelle longévité, en dépit d’un intérêt gustatif plus que limité : les phrases papillotes.
En effet, le plus grand plaisir de ces friandises ne réside t-il pas dans les petites maximes qui les enveloppent ?
Bons mots et morales édifiantes, avec un petit soupçon de superstition en mode « Allez, la prochaine phrase sera le résumé de mon année à venir » expliquent ainsi selon moi l’attachement d’un public pourtant repu de mets délicats et de saveurs exotiques à cette période de l’an.

C’est pour cela que mon rêve secret (et mon plan pour faire fortune) est d’arriver à produire mes propres phrases papillotes et à les revendre à prix d’or à Révillon.
Pensez donc, depuis le temps que Victor Hugo et Pascal ne sortent plus rien de nouveau (il seraient morts aux dernières nouvelles, ce qui n’aide pas avouons-le) ils doivent commencer à être un peu à court de nouvelles phrases non ?

C’est ainsi que je vous livre en avant première sur Maman BCBG le fruit de mon travail !

Bon pour le moment il n’y a que cinq phrases originales, mais nul doute que la collection s’étoffera avec le temps. Et puis je pourrais peut-être recycler quelques phrases de mon cercle familial également, si je parviens à obtenir les droits. Je pense notamment au fameux « Chaque pot à son couvercle » de ma Bonne-Maman, et au « Dans un cageot de poires, ce sont les fruits pourris que l’on voit en premier » de mon Papa (à utiliser quand dans un bulletin de note le 19/20 en dessin ne suffit pas à rattraper le 02/20 en latin…)(oui c’est du vécu)(il parait que cette observation hautement philosophique viendrait d’un petit job étudiant en tant qu’épicier durant l’été 1981…)

Voici donc et sans plus tarder, les cinq premières phrases papillotes de Maman BCBG. Si vous êtes intéressés par les droits, merci de passer par le formulaire de contact du blog ! 😉

Alors, à votre avis je me lance ? 😉 (oui, certaines sont incompréhensibles, mais c’est un peu le principe, non ?)

En tout cas, les papillotes et leurs petites phrases feront partie de mes petits plaisirs de Noël… et vous ?

*** *** ***

(Et désolée pour ceux qui aiment vraiment les papillotes au chocolat 😉 ) (Bon pour ceux qui aiment celles aux pâtes de fruits en revanche, on ne peut plus rien pour vous !)

(L’avantage de cet article c’est que je sais enfin écrire « Papillottes »…heu « Pappillotes »…enfin non « Papilottes » ? Oh heu…hum, bref, qui a envie de savoir comment écrire ce mot du diable qui ne sert qu’une fois par an de toute manière ?!?)