
Un petit dessin pour fêter l’arrivée de l’automne… Qui chez nous nous a sorti le grand jeu ce weekend : pluie, vent à décorner les boeufs, tourbillons de feuilles mortes…
Bref alerte cocooning en vue ! 🍁🍂🍁
Un petit dessin pour fêter l’arrivée de l’automne… Qui chez nous nous a sorti le grand jeu ce weekend : pluie, vent à décorner les boeufs, tourbillons de feuilles mortes…
Bref alerte cocooning en vue ! 🍁🍂🍁
le week-end dernier, une amie nous a annoncé l’arrivée d’un bébé pour fin juillet 2017… son enfant aura un an d’écart avec Bébé Gluon… hâte de faire la connaissance de ce petit (ou de cette petite, ils veulent garder le secret!)
Elle est maîtresse d’école, d’où l’ardoise sur le dessin 🙂
23h57: tu as six mois.
Six mois déjà, six mois seulement.
Six mois déjà même si pour le moment, tu as passé plus de temps dans mon ventre que dans le monde.
Six mois seulement et déjà deux petites dents sur tes gencives.
Six mois tout ronds et l’émerveillement de te découvrir tellement différente de ton frère, tellement unique, tellement… toi.
Bien sûr que j’ai des souhaits, des espoirs pour toi… quel parent n’en a pas?
Que tu sois heureuse, que tu sois toujours en sécurité, aimée, entourée.
Que tu deviennes une adulte libre, qui saura poser de vrais choix et les faire respecter.
Des espoirs aussi.
Que tu deviennes quelqu’un de bien, que tu saches être forte et douce.
Que tu accepte de t’appuyer sur tes erreurs pour viser toujours plus haut, duc in altum, mais les deux pieds sur terre.
Quelle que soit la voie que tu choisiras ma chérie, je t’aimerai. Il n’y a pas de « si » à cet amour. Pas de clause d’annulation, ni de condition suspensive.
Tu peux compter sur moi, pour les petits bobos d’aujourd’hui (satanées dents!), pour les défis de demain, pour la vie d’après demain.
Si ton frère est celui qui m’a fait devenir maman, tu es celle qui m’a fait comprendre que l’amour ne se fractionne mais se multiplie avec les enfants à aimer. Venant d’une famille nombreuse je le savais déjà bien assez, mais tu me le fait vivre. Tous les jours.
Le monde va déjà mieux depuis que tu es là.
Je grignote la vie.
Minute par minute. Heure après heure. Jour après jour.
J’égrène les instants, je navigue entre deux moments, je transite entre deux objectifs.
Certains croquent la vie à pleine dents, enchaînant les projets, visant les montagnes, les atteignant parfois.
Je ne sais pas faire. Je n’ai pas l’énergie pour cela.