Tranche de vie

L’anonymat de la crèche

Creche morsure

Ah la crèche… ses enfants, ses micro-conflits, ses petits bobos et grandes estafilades…
Je vous avoue que c’est une des choses que j’appréhendais le plus en confiant mon fils lors de ma reprise du travail: les autres enfants, et les inévitables accrochages qu’allait générer la vie en collectivité.
Au final, Petit Quark arrive bientôt à la fin de ses trois années de crèche, sans séquelles notables (à l’exception d’une demie dent de devant, perdue lors d’un tragique accident de petite moto sur le bitume de la cour… la priorité à droite, mon chéri, la priorité à droite…)

Il est vrai que la première année, les enfants qui ont tendance à prendre leurs petits camarades pour un jouet à mâchouiller afin de soulager leurs petites quenottes sont assez nombreux. Mon fils est revenu ainsi un certain nombre de fois avec le visage ou les bras marqués. Rarement très profondément heureusement.
Les auxiliaires de puériculture étaient d’ailleurs toujours très gênées de me signaler l’incident le soir lors des transmissions. Je les trouvais même parfois bien scrupuleuse à me montrer la moindre petite trace, que je n’aurai même pas remarqué si on ne me m’avait pas mis le nez dessus.
Je n’ai donc jamais trop manifesté mon mécontentement à voir ma progéniture ainsi égratignée, même si parfois cela me fendait le cœur quand elles me disaient que mon fils avait beaucoup pleuré. À l’exception d’un soir où, pour la cinquième ou sixième fois en l’espace de deux semaines, je récupérais mon Petit Quark mordu au visage. (franchement, il y a pourtant quand même plus moelleux qu’une arcade sourcilière…!) et… par le même enfant. On ne me l’avait pas confirmé lorsque j’avais posé la question au bout de la troisième morsure, mais à cet âge là, les dents ne poussent pas toute dans le même ordre, et on reconnaissait assez bien la « signature » du responsable (Avec mon mari nous l’avions même quasiment identifié, à force de scruter les sourires édentés des petits camarades de notre fils…)
J’étais un peu en colère pour le coup. Je comprends très bien qu’on ne puisse pas surveiller tout le monde et qu’il ne faut finalement que quelques secondes pour qu’un petit en morde un autre, mais à partir du moment où un enfant est dans une phase où il mord, c’est lui qu’il faut surveiller ! (d’autant plus qu’il ne mordait pas que mon fils… )

À part cet épisode et quelques griffures de temps en temps, il n’y a donc pas eu d’incident notable. Et je me suis même retrouvée quelques fois, dans la position très très inconfortable de la maman à qui on dit « aujourd’hui il a tapé Eddy » ou  » cet après-midi, il a mordu Céleste. Deux fois » (et là, limite on préfère presque quand c’est notre enfant la « victime »… c’est plus facile à assumer !)

Au quotidien, la crèche adopte une gestion des conflits assez saine je trouve : dans la mesure du possible, les adultes laissent les enfants régler leurs différents entre eux, n’intervenant que pour éviter la confrontation physique et les manifestations d’agressivité. Voir le cas échéant pour « punir » l’enfant qui se laisse emporter ( je rassure tout de suite la population, la « punition » consiste à aller se calmer à l’écart sur les genoux ou à côté d’une auxiliaire de puériculture, ou bien à sortir en dernier dans le jardin quand on a bousculé tous ses petits camarades pour être le premier à sortir… on est loin du cabinet noir et du martinet !) Mais il est bien évident que personne ne peut totalement anticiper une bousculade ou un coup de pied qui part un peu vite à cet âge là, où l’absence de maîtrise du langage est une frustration supplémentaire.
En tout cas, le choix fait de garder secret le nom du coupable me semble très judicieux. On aurait trop vite fait d’interpeller le papa de la petite qui nous a balafré notre fils pour lui dire que, quand même, il pourrait lui couper les ongles. (Même si c’est vrai que, quand même, il faudrait penser à lui couper là, elle a entamé la peau sur cinq bons centimètres !) Ou s’adresser directement au coupable de manière maladroite ou  même méchante… parce que bon, soyons honnêtes, le petit qui mordait jusqu’au sang mon fils âgé d’à peine dix mois, je n’avais pas spécialement des bouffées de bienveillance à son encontre hein… même s’il était haut comme trois pommes !
Je pense d’ailleurs que nous avons facilement une réaction un peu primaire lorsque quelqu’un fait mal, si peu que ce fût, à notre enfant. Même si intellectuellement, j’arrive tout à fait à comprendre que si l’enfant agit ainsi, ce n’est pas de la « méchanceté », que mon fils lui avait arraché son jouet des mains, ou piqué sa place sur le toboggan, que ce peut être de la maladresse, et que je ne suis pas responsable de l’éducation du coupable… j’ai du mal à ne pas réagir… Par exemple il y a quelques mois au square, une petite fille d’environ huit ans faisait le cochon pendu sur un portique. Petit Quark passait à côté, et ça n’a pas loupé, il s’est pris un bon coup de chaussure à l’arrière du crane. Durant deux minutes, mon cerveau reptilien a totalement pris le contrôle : j’ai couru, pris Petit Quark qui pleurait dans mes bras et me suis retourné vers la fillette, bien penaude d’avoir fait tomber un petit en m’exclamant « Mais fais attention ! Tu n’es pas toute seule ! »
Est-ce que c’était grave ? Non, plus de peur que de mal.
Est-ce que la petite fille avait fait exprès ? Non bien sûr, je regardais à ce moment-là, elle n’avait juste pas vu mon fils, toute occupée à sa pirouette.
Est-ce que j’aurai apprécié qu’une maman réagisse comme je venais de le faire si mon fils avait percuté un autre enfant ? Non, absolument pas, j’aurai peut-être même trouvé cela déplacé. (En occurrence, aucun adulte n’est intervenu, je ne sais pas où étaient les parents de la petite)
Mais sur le coup, j’ai juste réagi. De manière un peu primaire et viscérale, donc forcément maladroite. Par conséquent je trouve cela très très bien de ne pas connaitre les noms des responsables des petits bobos de mon fils, inévitables en collectivité. Cela m’évite bien des sentiments négatifs ! (et je suis contente qu’ils ne sachent pas que c’est mon fils a bousculé leur enfant lorsque cela arrive… je peux continuer à les croiser et à leur dire bonsoir la tête haute 😉 )

Mais depuis quelques mois, ce système est mis à mal par les progrès de langage de Petit Quark. D’un naturel très (très !) bavard, mon fils s’emploie consciencieusement à me raconter tous les soirs sa journée à la crèche. Et même si je ne comprends pas tout (l’emploi du passé, du futur et du présent reste un peu aléatoire), et que j’essaye de faire la part des choses entre la fiction et la réalité (pas dit qu’il ait réellement plumé une alouette ce midi), j’ai droit à un certain nombre de petites informations croustillantes et de savoureux petits ragots. Je sais ainsi que Sabrina se fâche « tout rouge « quand il ne dort pas, que Lenny lui a appris « Malbrough s’en va en guerre, mitonton mitonton mitontaine » et que Noé a écrasé des gendarmes qui, visiblement, faisaient peur à la petite Darine (une petite pensée pour ces malheureux insectes pourtant bien inoffensifs, massacrés par des générations d’enfants… )

Et par conséquent, il me suffit d’un innocent « Isabelle m’a dit qu’on t’avait tapé aujourd’hui…? » pour connaitre immédiatement le nom du coupable.
Mais comme mon fils n’a pas l’air plus traumatisé que cela, et que pour lui cela ne semble représenter finalement qu’un élément de sa journée, au même titre que le spectacle de marionnette, que le gâteau au « chocoyat » du goûter ou que l’atelier peinture, mon cerveau reptilien reste tranquille…

M’enfin je vais quand même éviter de croiser le petit Alexandre…. 😉

*** *** ***

Et vous, comment gérez vous les petits bleus et gros bobos de vos enfants ? La règle de l’anonymat est-elle de mise aussi dans votre crèche ou chez la nounou ? Et surtout, comment maîtrisez vous votre cerveau reptilien ? 

 

38 commentaires sur “L’anonymat de la crèche

  1. Nous on minimise un peu cette situation, car les filles étaient chez la nounou (celle de Bouclette n’a d’ailleurs qu’elle…). Mais ça m’est arrivé que Chouquette soit mordue.
    Comme tu dis tu as beau savoir que le « mordeur » n’est pas le diable, on ne vas pas non plus le féliciter – la réaction naturelle c’est d’être en rogne, c’est normal!…Cette règle d’anonymat me semble assez judicieuse, oui, même si mise à mal par ton fils.
    Après, une fois, deux fois, ça se pardonne, mais oui, quand un enfant spécifique ne fait que mordre sans arrêt, il faut aussi que l’équipe essaye d’intervenir je crois!…l’essentiel étant que l’enfant n’en soit pas traumatisé.
    Mais on peut tous vivre la situation dans un sens comme dans l’autre, car nos enfants ne sont pas plus parfaits que les autres. Il faut rester sensé. (et oui, on est bien d’accord, qu’est ce qu’ils ont ces gosses, avec ces pauvres et inoffensifs gendarmes?!!?)

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  2. Et puis franchement, cet apprentissage de la vie en société est un véritable plus pour l’arrivée en maternelle. Comme on dit ils ont déjà « les armes » pour survivre à la collectivité. Ma fille aussi est du genre bavarde mais elle a plutôt tendance à s’auto-balancer même quand, à priori, elle n’a pas fait grand chose : »et bah moi auzourd’hui z’ai poussé Anthonin! » me raconte-t-elle fièrement alors que le personnel vient de me dire que ça c’était plutôt bien passé…

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  3. Ici aussi à la crèche c’est l’anonymat (mais ma fille est une vrai balance donc je sais tout celui qui tape, qui mord, celui qui dit caca boudin , l’auxiliaire qui fâche !!! ahahhaha) . Un petit garçon s’en prenait à elle régulièrement , l’équipe nous a averti, et surveillé plus et à force nous avons dit à Mymy de lui dire « Non tu n’as pas le droit de mordre et de le repousser) Je ne sais pas si c’est bien mais maintenant il ne l’embête plus, elle nous dit que maintenant: il est gentil mais qu’avant non!!! Pour les parents qui ont les enfants mordeurs c’est difficile d’entendre à chaque transmission : il a encore mordu .
    Mais c’est vrai que, inconsciemment c’est très énervant quand on s’en prend à nos enfant et qu’on aimerait bien être des justiciers!!
    Vous avez reconnu l’enfant grâce aux traces de dents!! de vrai
    expert Miami ahahaha

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    1. Oh tu sais ça se dompte quand l’enfant grandit ! maintenant qu’il a trois ans ça ne m’émeut pas trop ce genre de broutilles… mais quand ton bébé n’a que quelques mois, ça ne fait pas le même effet…!

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  4. C’est drôle je ne dois pas être une maman normale mais moi quand mon fils se fait taper ou mordre tant que ce n’est pas de la méchanceté je m’en fiche un peu ! et surtout ça ne me viendrai jamais à l’esprit d’aller voir l’enfant en question et de lui faire une réflexion ! Ce sont des histoires d’enfants. j’ai toujours trouvé les parents qui faisaient ça « surprotecteur » et un peu immatures.

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    1. Hello Maymai ! Tout d’abord merci pour ton commentaire 🙂 J’avoue qu’en temps normal, ça ne m’émeut pas plus que ça que mon fils ait été tapé ou mordu à la crèche (même si bon, ça ne fait jamais plaisir)… le jour où j’ai réagit, c’est que mon fils n’était âgé que de quelques mois, et que c’était la cinquième ou sixième fois, en moins de 2 semaines que cet enfant, plus grand, le mordait au sang… (mais genre il gardait la marque au moins 3 jours… je ne te raconte pas, parfois il avait plusieurs marques en même temps !) Je n’ai pas fait un scandale mais j’ai dit à l’équipe que c’était peut-être judicieux de surveiller le petit mordeur, le temps que cette période lui passe,d’autant plus que mon fils n’était pas le seul à être mordu… Je ne pense pas avoir suréagit, mais au contraire m’être montrée assez accommodante 🙂

      Pour l’épisode du parc, visuellement le choc a été très violent. Mon fils s’est pris le talon de la petit vraiment fort dans la tête, et a valsé sur le bitume. Ce sont mes tripes qui ont parlé lorsque je me suis précipité pour prendre mon fils dans mes bras, et interpeller la petite fille. Je n’ai pas crié non plus, et je sais que c’était primaire comme réaction, mais, moi qui suis d’un naturel calme et rationnel, j’ai été complètement dépassée ^^ Je pense quand même que spontanément, si les parents de la petit étaient arrivés, je me serait excusée de m’être adressé à leur fille…
      Enfin du coup, ce que je retiens de cet épisode, c’est qu’il faut être modeste vis à vis de nos réactions, car la partie reptilienne de notre cerveau n’est jamais bien loin et prête à prendre le contrôle !

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  5. Je prends enfin le temps de commenter 😉 alors ici c’est comme Picou c’est la nounou donc moins de risque mais j’ai déjà rencontré la situation à l’école tant du côté du mordeur que du mordu et ni l’une ni l’autre n’est agréable pour nous parents…quoi qu’il en soit je préfère que le nom soit tû et que les enfants règlent entre eux le problème dans la mesure du possible bien entendu car il n’y a rien de plus désagréable pour un instit (ou toute autre personne en charge des enfants) d’avoir les parents sur le dos pour ces petits problèmes dont elles ont la charge à longueur de journée.

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    1. Effectivement tu as raison, taire le nom du responsable permet aussi d’éviter à l’équipe de la crèche ou de l’école de devoir jouer les arbitres entres les parents, je n’y avait pas pensé !! Et oui, dans la mesure du possible, c’est sain que les enfants règlent leur petits soucis entre eux (sauf cas de harcèlement scolaire où là, au contraire, je pense qu’il est important que les adultes interviennent très tôt !)

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  6. Mon fils est chez une assistante maternelle avec une petite fille un peu plus jeune qui ne se déplace pas encore donc pour l’instant, tout cela n’est que fictif pour moi (encore que, il la tape peut être, mais on ne m’a rien dit :D).
    Mais j’ai hâte qu’il parle pour qu’il me raconte comment il a plumé une alouette 😀

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    1. Ca a l’air plus zen la vie chez les assistantes maternelle 😉 Pour le langage, c’est trop rigolo de l’entendre tout te raconter mais sans aucune distinction entre ce qui s’est passé, ce qu’il a entendu comme histoire, ce qu’il aimerait ou ce qu’il a imaginé… j’ai l’impression parfois qu’il a passé sa journée dans une dimension parallèle 😀

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    1. Merci 😉 Oui, c’est la jungle, la lutte pour la survie et la sélection naturelle la crèche… non je blague, en tout cas la crèche de mes enfants n’est pas comme ça, et je trouve que les locaux, l’équipe et la pédagogie sont super…! mais tout ne peut pas être sous contrôle… 🙂

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  7. Quand on touche à notre progéniture c’est clair que notre cerveau ne fait qu’un tour! Mais c’est humain.. Une fois, une maman m’attrapé avant de conduire son fils à l’école car le mien aurait frappé le sien. Le mien n’est pas méchant mais il ne se laisse pas faire si on l’attaque. Lol. Mais je l’ai quand même réprimander.. ET maintenant, ils sont amis et nous, les mamans, aussi ;).

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  8. Je *sais* que dire quelque chose à l’enfant qui a fait mal ou à l’adule qui n’a pas fait attention et n’a pas pu prévenir l’acte (si tel acte est prévenable) ce n’est pas la bonne solution, mais j’ai peur de ne pas pouvoir m’en empêcher… donc je ne mets pas mon fils en collectivité car, outre des problèmes de confiance qui sont relatifs à mon histoire personnelle, je pense que personne ne voudrait travailler avec moi, la mère qui fait trop suer haha!
    A moins de trouver un lieu d’accueil qui emploie une parentalité/éducation positive? Ça existe? L’exemple dans les commentaires de l’auxiliaire qui « se fache tout rouge » quand il ne veut pas dormir, ça me dérange énormément. Elle dort sur commande, elle?!
    Avec mon mari, on se renseigne déjà sur comment être surs qu’Oscar pourra aller dans une école Montessori ou Waldorf, au moins jusqu’à 7 ou 8 ans. Un pied dedans en le mettant dès l’an prochain au « Morning Garden » de l’école Waldorf un matin (deux heures, en fait) par semaine.

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    1. Ah c’est sûr que l’école Montessori c’est sûrement le top du top (je ne connais pas Waldorf) mais je ne sais pas dans le Vermont, par ici malheureusement ça ne court pas les rues/ça coûte un rein 😦

      Après la crèche de mes enfants est quand même assez orientée motricité libre, bienveillance et propose pas mal d’activités inspirées de Montessori. La première année, les enfants dorment à leur rythme (par contre les 2 années suivante, une seule sieste pour tout le monde après le déjeuner). ils ne forcent jamais un enfant à faire une activité, mais proposent toujours des ateliers, des jeux, des chansons et des histoires…. vient qui veut 🙂

      C’est vrai que au début ça m’a un peu surpris qu’il me dise que Sabrina « se fâche » toute rouge, mais en fait c’est quand même une de ses référente préférée, et je crois que c’est elle qui dit qu’elle va se fâcher toute rouge s’ils ne se taisent pas au moment de la sieste, mais je ne pense pas qu’elle le fasse pour de vrai. Mais c’est sûr que ce n’est pas l’idéal de tous les coucher dans la même pièce en même temps, alors que certains sont super excités (et empêchent les autres de dormir ou les réveillent) alors que d’autre tombent de sommeil…. enfin elles font quand même vraiment au mieux 🙂

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      1. Je suis ravie de voir que de + en + de structures incorporent du Montessori. Ma meilleure amie est prof de maternelle et m’a dit qu’elle le voit aussi, sans être très officiel parce que l’EN reste rigide (bon ça c’est un autre problème). Je comprends aussi que ce soit dur d’expliquer à plusieurs enfants dans une même pièce que c’est embêtant s’ils réveillent les autres. Après réflexion, je modère mes propos haha. J’avoue, je ne sais pas du tout comment le personnel de crèche est formé et si ça se trouve, il y a des cours sur l’éducation bienveillante?

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        1. J’ai effectivement l’impression que l’éducation bienveillante, la motricité libre, Montessori « infuse » de plus en plus dans les structure d’éducation et de garde des enfants (je verrai comment cela se passe pour l’école de mon fils), et je trouve cela très bénéfique, même si cela serait super que cela devienne une orientation officielle (je pense surtout à Montessori et aux bénéfice que les enfants en retireraient si cela était mis en place dans les écoles…) mais les vieilles mentalités sont encore bien lourdes à bouger, et j’ai l’impression que ce sont surtout les écoles privées qui sont à la pointe….

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  9. Comme je te l’ai dit il m’est arrivé le même cas de figure avec Jeanne qui m’a livré le nom du coupable :p L’an dernier j’avais la même réaction viscérale que toi mais aussi parce qu’elle était plus petite et que j’avais l’impression qu’elle n’osait pas se défendre. Maintenant que je lui ai dit et répété qu’elle avait le droit de se défendre (même si taper les autres est interdit bien sûr ) j’ai l’impression qu’elle suit presque trop bien les consignes et qu’elle hurle dès qu’un petit fait mine de lui prendre un jouet par exemple 😂 Mais elle est devenue bien moins craintive et bien plus sociable, un bon point pour la collectivité (après j’adore ma crèche – alors que j’avais un a priori négatif avant d’y mettre ma fille – et il me semble qu’il n’y a pas trop d’incidents de ce genre)

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  10. La crèche, je n’ai commencé… qu’aujourd’hui (ça sent l’article à venir 🙂 ) donc heureusement pas de trace au bout des 3/4h d’adaptation.
    En revanche, je peux parler de l’après… Mais plutôt du côté des « méchants », car mon Minimoy avait tendance à se faire respecter aux poings pendant sa première section de maternelle… Et on ne fait pas les malins quand on a des réflexions de l’instit. Bon, heureusement c’est passé, mais c’est quand même la honte.
    Espérons que ma Micromoy, qui est très tactile et caline (mouais) ne prendra pas le même chemin, car la miss se laisse rarement faire.

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    1. (désolée je n’avais pas vu ton commentaire 😦 ) Alors finalement, la crèche ???:D
      Et je te confirme que lorsque on nous dit que notre enfant a tapé/mordu, on est vraiment dans nos petits souliers !!! 😀

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        1. Ahahahah sinon tu vas aller faire la sortie de l’école pour en toucher deux mots aux petits monstres ? (En Cm2 j’étais harcelée par un garçon qui se moquait de moi et me tapait à chaque récré. Les profs le réprimandaient mais rien à faire… ma grand-mère est venue me chercher un soir et elle lui a demande de me laisser tranquille. Ça a marché, mais ça aurait pu aussi avoir l’effet inverse… bref c’est compliqué !!)

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